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Le blog de Medina manga - page 3


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Posté le 30.03.2010 à 22:11 - nombre de commentaires : 21  Nombre de vues : 592

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encor pour toi kiki895


un poéme pour toi :
Ces reves de l'enfance passe Que l'on croyaient oublies, Nous rememorent des souvenirs Qui maintenant nous font bien rires. Que devient l'espoir que l'on se fondait, D'etre un enfant parfait ? Qu'advient- il de nos reves d'autrefois? Ceux ou on gardait la foi ? Maintenant d'un revers d main, Tout a ete effacee, tout est a recommencer. Nos principes ont changees, Nos objectifs ne sont plus autant determines. Il y a cette passe ou on se donne une autre image de soi, Ou on se demande qui est vraiment notre moi? Mais ce n'est qu'un temps passager, Cela ne dureras pas toute l'eternitee.


encor pour toi kiki895


Posté le 30.03.2010 à 15:38 - nombre de commentaires : 5  Nombre de vues : 373

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pour kiki895


je suis triste pour toi kiki je sais que c'est cruel de pérdre sa mére.... mais tu es toujours notre ami kiki voilà un poéme pour toi :
Croire au hasard,

Dans cette vie de calcul,

Où l’amour est bizarre,

On aime, ou on recul !



Croire au hasard,

Rêve disparu,

vielle histoire,

De mille et une nuits !



Croire au hasard,

Les gens ne croient plus,

C’est déjà trop tard,

Le tout est vendu !



Croire au hasard,

Les gens le trouvent bizarre,

Il faut toujours croire,

Qu’il y aura l’espoir !



pour kiki895


Posté le 30.03.2010 à 15:34 - nombre de commentaires : 4  Nombre de vues : 346

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Robyn rihanna


Rihanna est née à Saint Michael à la Barbade, de Ronald et Monica Fenty. Elle a deux jeunes frères, Rorrey et Rajad Fenty[1]. Sa mère, native du Guyana d'origine guyano-africaine, et son père, d'origine barbado-irlandaise[2] divorcent l'année de ses 14 ans[1].

Lors de l'émission de télévision américain 20/20, Rihanna raconte avoir été victime de violence venant de son père durant son enfance. Et qu'elle s'était promis : « Je ne veux pas d'un petit-ami comme mon père »[Note 1],[3].

Elle a été en couple avec Chris Brown, qu'elle a rencontré le 5 mars 2008, celui-ci l'a agressée le soir du 8 février 2009. La justice américaine a finalement jugé Chris Brown coupable de coups et blessures sur Rihanna. Le chanteur échappe à la prison, mais écope tout de même de six mois de travaux d'intérêt général, qu’il devra effectuer en Virginie. Chris Brown sera également mis à l’épreuve durant cinq ans. Durant cette période, il n’aura pas le droit d’approcher Rihanna de moins de 45 mètres, 10 mètres s’ils sont réunis dans un même lieu pour des raisons professionnelles (show, soirée…). Le chanteur devra aussi se présenter à la Cour chaque trimestre, et suivre un programme contre les violences conjugales. Si Chris Brown ne respecte pas ces règles, il pourrait écoper de quatre ans d’emprisonnement.

Après son agression, Rihanna a reçu le soutien de plusieurs célébrité dont Jay-Z, Kanye West, Keira Knightley.

Les photos d'une femme nue, qui serait elle, publiées sur internet et les rumeurs autour d'une réconcialiation avec Chris Brown lui ont coûté le refus catégorique de Anna Wintour de poser pour le magazine Vogue Amérique. De ce fait, le projet n'est plus d'actualité. Elle se contentera de poser pour la couverture de septembre de 2009 de Vogue Italie dans lequel elle s'est laissée photographier par Steven Klein. Les clichés blancs et noirs affichent un look macho et sombre. Par ailleurs, cette séance photo est réservée au supplément spécial de Vogue.

Carrière & styles musicaux
Les débuts (2004-2005)
Passionnée de musique, elle chante très souvent en écoutant ses artistes favoris, comme Mariah Carey, Alicia Keys, ou encore Beyoncé Knowles. Elle rencontre en 2003 le producteur Evan Rogers, alors qu'elle passe un concours de chant. Séduit par le talent de la chanteuse, il décide de lui faire enregistrer à New York une maquette de 12 chansons.

Dès la première écoute des titres de Rihanna, Jay-Z est à son tour conquis et signe un contrat avec la jeune fille sur Def Jam, le label qu’il dirige. Le single Pon de Replay est alors édité et fait un tabac dès sa sortie. Distribué en France par Barclay, ce morceau tourne très souvent sur les radios et devient une des chansons les plus téléchargées sur le web. Fin 2005, Rihanna, âgée de 17 ans, sort un premier album, Music of the Sun. Le succès est immédiat. Ce premier opus dansant et festif propulse Rihanna vers les sommets du top album.

Rihanna a à son actif quatre albums qui se différencient par leur style. En 2005 sort Music of the Sun, mélange de dancehall et de R&B avec une pointe de pop. Le second, A Girl Like Me, sorti en 2006, est plus axé sur le R&B. En 2007 Rihanna sort Good Girl Gone Bad qui a un style pop. Enfin, en novembre 2009 sort Rated R qui est complètement différent de ses prédécesseurs par son côté rock.

Music of the Sun (2005 - 2006)
Music of the Sun, le premier album de Rihanna, qu'elle co-écrit, sort en août 2005. Music of the Sun est un mélange de dancehall, de r'n'b avec une touche de pop. Le premier extrait de l'album est Pon de Replay (numéro 2 au Billboard Hot 100). Par la suite, la chanson If It's Lovin' That You Want reçoit un succès moindre. Rihanna et son équipe choisissent un autre single, pour le Japon, Let Me. Ce single ne cartonne pas comme Pon de Replay mais fonctionne tout de même assez bien dans les clubs. Cependant, l'album est un succès mondial avec plus de 2 millions d'exemplaires vendus, et reçoit des certifications de platine dans plusieurs pays, ainsi qu'une certification d'or aux États-Unis par la RIAA. Pour promouvoir plus longtemps l'album, Rihanna assure la première partie des concerts de Gwen Stefani.

A Girl Like Me (2006 - 2007)
En 2006, elle sort son second album, A Girl Like Me, qui se vend à plus de 3,5 millions d'exemplaires.

L'album sort pendant l'été 2006. Il est porté par des hits comme SOS (remix dance de Tainted Love de Soft Cell) ; We Ride et Break It Off (en featuring avec Sean Paul). Le titre Unfaithful, une ballade romantique, sera récompensé par le NRJ Music Award de la meilleure chanson internationale en 2006. Le single suivant, Break It Off fait également partie des meilleures ventes. L'extrait We Ride, s'impose difficilement, et s'écoule à 1,1 million d'exmplaires. L'extrait ne tarda pas à s'effacer face à la concurrence. Cet album est un mélange de pop, de R&B et de reggae et s'est vendu à 3,5 millions d'exemplaires dans le monde (115 000 exemplaires dès la semaine de sa sortie), soit presque deux fois plus que le précédent. Elle partira en tournée avec les Black Eyed Peas en Amérique et les Pussycat Dolls en Europe.

Good Girl Gone Bad (2007 - 2008)

Rihanna au Glow in the Dark tourLe premier titre extrait de l'album est Umbrella suivi de Shut Up And Drive, Don't Stop The Music et Hate That I Love You avec Ne-Yo.


Posté le 30.03.2010 à 14:56 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 351

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les mangas


Manga souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », est composé de ga (画), qui désigne la représentation graphique (« dessin », « peinture » ou toute image dessinée - comme l'estampe), et man (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but », mais aussi « exagérer », « déborder » (qui peut être interprété comme caricature), ainsi qu'« au fil de l'idée », ainsi on pourrait aussi bien le traduire par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie », « image malhabile » ou tout simplement caricature ou grotesque dans le sens de Léonard de Vinci.

Le terme devient courant à la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki ou Shiji no yukikai (1798) de Kyoden Santo et au début du XIXe siècle avec Manga hyakujo en 1814 de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, le peintre de la célèbre vague, nomme les images de grimaces qu'il a commencé à dessiner hokusai manga, c'est ce dernier ouvrage qui fit connaitre le mot en occident. Il aurait été ainsi choisit pour son analogie avec un terme similaire dans l'ancien temps mais dont l'écriture diffère et qui décrit la conservation de proies dans les becs des pélicans[1] indiquant des scènes prisent sur le vif - comme l'oiseau fondant sur sa proie.

Il ne prend le sens précis de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. Lorsqu'elle y devient très populaire, après 1945 et grâce à Osamu Tezuka, le terme s'impose pour ne finir par ne plus désigner qu'elle. C'est ce terme qui a été utilisé à l'étranger (France, États-Unis, Allemagne, etc.), pour caractériser la bande dessinée japonaise, dont il est devenu un synonyme, et parfois grossièrement ramené à un genre.

Quelques notions
Le dessinateur de manga est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une totale liberté sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leurs suite et fin publiées.


Exemple de dessin d'inspiration manga.Les mangas se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les manga ne sont publiés dans ce sens que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences qui peuvent être douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.

La plupart des éditeurs français ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Cela les expose à se couper d'un lectorat plus large (notamment âgé) que les habitués du genre. Hergé, en particulier, a codifié la BD pour une lecture de gauche à droite et le lecteur aux habitudes acquises risque de lire la fin d'une action ou d'un gag avant le début. Cependant, la vague de démocratisation qu'a connu le manga en France auprès des jeunes a fait que la plupart des lecteurs préfèrent désormais le sens de lecture japonais.
Ailleurs qu'en France, et notamment aux États-Unis, l'adaptation se plie généralement au sens de lecture occidental et les japonais mettent en leur sens les bandes dessinées occidentales. Ce changement de sens de lecture des cases apparaît donc comme une spécificité française, c'est devenu une sorte d'identité, commercialement captive, du lectorat français de manga.

Diffusion
À la différence de l'Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n'est pas un marché de niche mais un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (on[Qui ?] estime à 60 % le nombre de japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Les manga japonais sont moins chers qu'en Europe, leur prix avoisinant les 500 yens (4 euros en mars 2009), alors qu'en France, le prix d'un manga se situe généralement entre 6 et 9 euros selon le format et les éditions.

Le manga publié dans les magazines de prépublication est considéré au Japon comme un objet de grande consommation plutôt qu'un objet de valeur. Cependant, des éditions reliées et brochées à l'image de celles paraissant en Occident, sont destinées à être collectionnées et conservées.

Depuis son ouverture en novembre 2006, le musée international du manga de Kyōto offre une impressionnante collection de manga (200 000 volumes sachant que la collection est amenée à évoluer).

L'énorme popularité des manga rivalise avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi, les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde, un chiffre qui surpasse celui enregistré par Les Aventures de Tintin et Milou avec 24 albums édités à plus de 200 millions d'exemplaires.

Les manhwa, bandes dessinées coréennes très semblables aux manga, ont également une diffusion de plus en plus dynamique [réf. nécessaire].

Histoire des mangas
Mouvements culturels initiateurs
Articles détaillés : Emaki, Ukiyo-e et Hokusai Manga.
Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses origines dans la période Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux peints japonais : les emakimono. Ceux-là associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau. Le premier des emakimono, le inga kyō, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, dès le milieu du XIIe siècle, apparaissent les premiers emakimono de style japonais, dont le Genji monogatari emaki est le plus ancien représentant conservé. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga. De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à regarder » en opposition avec les « livres à lire », avant la disparition relative d'écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration, qui est la forme la plus fréquente de l’ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures, les Hokusai Manga qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya. Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangakas, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux[2].

Au Japon de 1861 à 1931
Première ouverture vers l'Occident
Pendant la restauration Meiji, à partir de 1868, l’ouverture obligatoire du Japon au commerce extérieur s’accompagne d’une modernisation rapide du pays sous influence occidentale. De nombreux étrangers sont attirés au Japon pour enseigner les sciences et technologies occidentales et de riches japonais voyagent en Europe. Edo, rebaptisée Tôkyô, voit ses rues, éclairées par des réverbères, se peupler de pousse-pousses sans oublier les bicyclettes d'importation. C'est la création du yen et l'interdiction du chonmage (chignon traditionnel) et du port du shin-shintô (sabre). L'usage du kimono et du hakama (pantalon traditionnel) diminue au profit du costume occidental accompagné du chapeau et du parapluie, pour les hommes, et d'une coiffure européenne pour les femmes.

Les deux seuls quotidiens existants au début des années 1860 étaient à destination de la colonie étrangère, le Nagasaki Shipping List and Advisor (bihebdomadaire de langue anglaise) et le Kampan Batavia Shinbun (Journal officiel de Batavia). La presse japonaise naît avec le Yokohama Mainichi Shinbun en 1871 et le Tokyo Nichinichi Shinbun en 1872. C'est le Shinbun Nishikie, créé en 1874, qui introduit le premier les estampes dans la presse japonaise.

Création d'une presse satirique

Magazine satirique Japan Punch d'avril 1883 édité par Charles Wirgman.
Magazine satirique Tôbaé, n°6, 1887 édité par Georges Ferdinand Bigot.La presse japonaise se transforme aussi sur le modèle de la presse anglo-saxonne avec l’apparition des dessins d’humour sur le modèle américain et des caricatures à la mode britannique à partir de 1874 avec le E-Shinbun Nipponchi et surtout avec le Marumaru Shimbun créée par Nomura Fumio qui a fait une partie de ses études en Grande-Bretagne. Imprimé entre 1877 et 1907, il publie des dessins de Honda Kinkichiro et de Kobayashi Kiyochika, créateur d'estampes ukiyo-e, qui fût élève de Charles Wirgman[3].

Wirgman fait partie de ces trois européens qui ont une influence certaine sur l'avenir de la bande dessinée et du manga. Ce caricaturiste anglais arrive à Yokohama en 1861 et l'année suivante il crée un journal satirique The Japan Punch dans lequel il publie, jusqu'en 1887, nombre de ses caricatures dans lesquelles il utilise des balloons. Il enseigne en même temps les techniques occidentales de dessin et de peinture à un grand nombre d'artistes japonais comme Yōichi Takahashi[4].

Autre caricaturiste, le français Georges Ferdinand Bigot arrive à Yokohama en 1882, il enseigne les techniques occidentales du dessin et de l'aquarelle à l'École militaire de la ville[4]. Parallèlement il publie des caricatures dans des journaux locaux et édite des recueils de gravure. En 1887, il crée lui aussi une revue satirique Tôbaé, alors que Wirgman arrête la sienne, dans laquelle il démontre sa maîtrise de la technique narrative en introduisant la succession des dessins dans des cases au sein d'une même page. Il part en Chine en 1894 pour couvrir pour The Graphic de Londres le conflit sino-japonais. De retour en France en 1899, il collabore comme illustrateur pour l'imagerie d'Épinal[5].

C'est à cette période qu'un fils d'enseignant hollandais dans une mission de Nagasaki quitte le Japon pour suivre des cours d'art à Paris où il tente quelques bandes dessinées dans le Chat noir avant de s'exiler aux États-Unis. C'est là que Gustave Verbeck dessine un des strips les plus originaux de l'histoire de la bande dessinée Upside-downs of little lady Lovekins and old man Muffaroo. Le strip de quatre cases se lit dans le sens normal de lecture de gauche à droite puis l’histoire se continue en retournant tête-bêche le journal et en relisant les cases dans le sens inverse, lady Lovekins se transforme alors en old man Muffaroo, le chapeau de l’une devenant la barbe de l’autre[6].

Création des mangas
C'est le caricaturiste australien Frank A. Nankivell qui travaille pour le Box of Curios, publié à Yokohama par E. B. Thorne, qui initie Yasuji Kitazawa, qui ne s'appelle pas encore Rakuten Kitazawa, à la caricature. En 1899, il quitte Box of Curios pour rejoindre le Jiji Shinpô créée par l'intellectuel Yukichi Fukuzawa désireux de développer le mode satirique au Japon. C’est Kitazawa qui reprend le terme de manga pour désigner ses dessins, il se désigne lui-même comme mangaka (dessinateur de mangas)[7]. Le premier manga considéré comme tel date de 1902. Il s’agit d’une histoire dessinée par Kitazawa dans les pages illustrées du supplément du dimanche du Jiji Shinpô. Kitazawa s’inspire beaucoup de la culture européenne, son premier manga reprend le thème de l’arroseur arrosé[4]. Le supplément du Jiji Shinpô prend rapidement le nom de Jiji Manga'.

En 1905, Kitazawa crée son premier magazine le Tokyo Puck en s'inspirant de l'américain Puck et du Rire français. Ce magazine en couleurs parait deux à trois fois par mois et contient des textes en japonais, chinois et anglais, des caricatures et un manga en six cases de Kitazawa. Plusieurs fois censuré pour ses caricatures féroces pour le pouvoir, il crée en 1912 deux nouveaux magazines Rakuten Puck et Katei Puck. Mais c'est en 1908 que Kitazawa innove dans la presse japonaise en publiant Furendo (Amis), un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants. Devant le succès, il renouvelle l'expérience en 1914 en créant la revue Kodomo no tomo dans laquelle il dessine L'enfance de Toyotomi Hidéyoshi[8]. Ce succès allait marquer le marché des mangas pour longtemps[9]. En 1914 paraît Shônen Kurabu (Le club des garçons), en 1923 Shôjo Kurabu (Le club des filles) et en 1926 Yônen Kurabu (Le club des jeunes enfants)[10]. En 1929, Kitazawa entreprend un long voyage en Europe, en Afrique et aux Amériques. De passage à Paris en 1929, il expose en présence de Léonard Foujita et y reçoit la Légion d'honneur[4].


Manga Le docteur endormi (Auteur inconnu, 1912-1926, lithographié)À la fin de l'ère Meiji, à l'époque Taisho (1912-1926), Ippei Okamoto dessine des mangas pour le quotidien Asahi Shimbun. Il est l'un des inspirateur du mouvement des « Nouveaux représentants progressistes du manga » qui introduit au Japon les comics, entre autres Bringing up Father (La famille Illico) de Geo Mc Namus parait dans Asahi Gurafu. Si à cette époque tous les mangas utilisent plus ou moins la bulle, il y a encore beaucoup de texte écrit dans les dessins. Le premier à généraliser l'emploi de la bulle est Katsuishi Kabashima qui dessine Les aventures de Shôchan accompagné de son écureuil (Shôchan no bôken) dans le premier numéro de Ashahi Gurafu en 1923[11].

C'est Okamoto qui invente le terme de manga kisha (journaliste de manga) et qui crée le « Tokyo manga kai » (Association des mangas de Tokyo) en 1915, qui devient en 1923 le « Nihon manga kai » (Association japonaise des mangas) et en 1942 le « Nihon manga hôkôkai » (Association des mangas du Japon) avec pour premier président Kitazawa[12].

La satire et la caricature sont féroces envers le pouvoir en place et, en 1925, le gouvernement établit une censure en promulguant une « Loi de préservation de la paix ». La presse japonaise devient « politiquement correcte » mais la publication de mangas se développe. Des magazines féminins comme Shufu no tomo (L'ami des ménagères) ou Fujin Kurabu (Le club des femmes) publient aussi des mangas à destination de leurs lectorats ou pour des mères de familles qui lisent ces mangas à leurs enfants[10].

À partir de la guerre sino-japonaise, et comme plus tard aux États-Unis ou en Italie, la presse, y compris les mangas, se met au service de l'état pour soutenir l'effort de guerre. Cela n'empêche pas le très antimilitariste Norakuro (Le chien noir) de Tagawa Suiho, le manga d'un chien paresseux engagé dans l'armée impériale. C'est comme cela que les japonais lisent aussi les aventures de Tarô, qui déjoue toutes sortes de conjurations étrangères, (Supîdo Tarô de Sakô Shishido) et celles de Dankichi dans Bōken Dankichi (Les aventures de Dankichi) de Shimada Keizo. Ce seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.

L'après-guerre
Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic strip qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. Les mangas changeront d'univers et de technique (invention du mecha) appelé parfois par la "génération Tezuka". Cette génération a vu leurs villes rasées, leurs pères vaincus, leur empereur déchu de sa divinité, et ce que leurs idéologies véhiculaient jeté dans les poubelles de l'Histoire par les vainqueurs[13]. Les bombardiers B29, les avions invulnérables, et les jeep armées apparaissent dans la vision des futurs mangaka de la "génération Tezuka", encore adolescente. Après sa défaite, le Japon s'est reconstruite au prix d'un lourd sacrifice, d'ailleurs dans les mangas apparait souvent la devise de Shônen Jump : Amitié, effort, victoire (devise choisie par les lecteurs).

L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Tezuka Osamu. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. On considère généralement Shin-Takarajima (La nouvelle île au trésor), parue en 1947, comme marquant le début du manga moderne.

L'animation étant la véritable passion de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atom, plus connue en France sous le nom d'Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur, puisqu'il va maintenant jusqu'à s'associer avec les jouets et jeux vidéo, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga. Mais revenons au manga sur papier dans lequel Tezuka ne se contenta pas de bouleverser le mode d'expression puisque sa curiosité et son imagination fertile le poussèrent à en explorer les différents genres – alors principalement infantiles –, ainsi qu'à en inventer de nouveaux, participant de cette façon à l'émergence de manga pour adultes dans les années soixante avec lesquels il put aborder des sujets plus « sérieux » et des scénarios plus complexes, sans toutefois perdre de son humour ni trahir son profond humanisme, son antimilitarisme et sa crainte vis-à-vis de la domination de la société par la science.

Ainsi, les manga « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente aujourd'hui plus d'un tiers par ses tirages et plus d'un quart par ses revenus de l'ensemble de l'édition japonaise. C'est pourquoi le manga est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales ainsi que toutes les générations grâce à son prix bon marché et à la diversification de ses sujets. En effet, le manga, en tant que miroir mais aussi modèle social, traite de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école ou au lycée, celle du salarié, le (handi-)sport — y compris cérébral tel le go, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique japonaise ou chinoise, l'économie et la finance, l'histoire du Japon (et de l'Europe), la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.

En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tōkyō, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tōkyō lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.

En France
La génération des baby-boomers français, a lu de la bande dessinée franco-belge pendant toute son enfance et son adolescence. La génération suivante trouvant les bandes-dessinées franco-belges trop élitistes et par souci de contestation aux générations précédentes, se sont jetées vers le manga qui selon Jean-Marie Bouissou, a vocation à être un produit global[14] en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts, à la différence de la bandes-dessinée française mais aussi des comics américains.

Avant Akira : l'impossible installation du manga
Hormis quelques planches de Bushidou Muzanden d'Hiroshi Hirata dans Budo Magazine Europe, publication consacrée au judo, en 1969 et l'article « La Bande Dessinée Japonaise » de Claude Moliterni et Kosei Ono qui lui est consacré en 1972 dans Phénix, la bande dessinée japonaise est inexistante dans le monde francophone avant 1978[15]. À cette date, Atoss Takemoto publie le premier numéro du Cri qui tue, fanzine d'assez mauvaise qualité (impression, choix des bandes). On y retrouve dans les six numéros qui paraissent jusqu'en 1981 Golgo 13 de Takao Saito, Le Système des Super Oiseaux d'Osamu Tezuka, Good bye de Yoshihiro Tatsumi, et des histoires de Shōtarō Ishinomori, Fujiko Fujio, Masashi Ueda. Toutes les planches sont adaptées au sens de lecture européen.

En 1979, Kesselring, associé à Takemoto, publie le premier album : Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir de Shōtarō Ishinomori. Le format choisi, supérieur à la norme européenne, met peu en valeur les particularités du format japonais, le lettrage est bâclé : comme le premier périodique, le premier album est un échec. En 1982, les éditions Télé-Guide, désireuse de profiter du succès de la série animée Candy, publient avec succès la bande dessinée originelle de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki (en) dans les douze numéros de Candy Poche. C'est pourtant dans les années 1980 le seul manga adapté en dessin animé à faire l'objet d'une traduction, les autres adaptations étant le fait de studios français, afin d'éviter de payer des droits d'auteurs.

En 1983, le premier volume de Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa est publié par Les Humanoïdes Associés dans la collection « Autodafé », dans une édition correcte, mais qui ne rencontre aucun succès. De même, l’Hiroshima de Yoshihiro Tatsumi édité par Artefact ne trouve pas son public. Les éditeurs sont alors refroidis par l'expérience et, dans un contexte de récession, plus aucune bande dessinée japonaise n'est éditée en album jusqu'à Akira, hormis en 1989 chez Albin Michel le premiers tome des Secrets de l'économie japonaise en bandes dessinées d'Ishinomori. Du côté des périodiques, le succès n'est pas plus au rendez-vous. Les premiers mangas pornographiques sont traduits, avec la publication chez Idéogram dans les onze numéros de la revue Mutant, de janvier 1985 à janvier 1986, d'Androïde, de Sesaku Kanô et Kazuo Koike et celle dans Rebels n°3 (juin 85) à 9 (janvier 86) de Scorpia de M. Yuu et K. Kazuya.

L'absence de traduction de ce que les spécialistes savent être le premier marché de la bande dessinée suscite cependant les interrogations de Thierry Groensteen en 1985[16] et la publication de divers articles dans Les Cahiers de la bande dessinée. Au milieu des années 1980 naît Mangazone, premier fanzine d'information sur la bande dessinée japonaise.

1990 : Akira, Glénat, et la naissance du manga en France
Suite au succès du film, Glénat décide de publier Akira, de Katsuhiro Otomo, en fascicules, à partir de mars 1990. Bien que la série n'ait pas d'animé pour la porter, le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. Mangazone en profite pour devenir un prozine, tiré à 700 exemplaires[17]. La qualité de la revue fait des émules : en 1990 naissent les fanzines Yamato et Protoculture addict. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, sous le titre erroné de Mourir pour le Japon. En 1991, alors que la suite d'Akira est publiée, Rêves d'enfants, autre série d'Otomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes associés. À la fin de l'année, un premier tome de City Hunter est publié. Cependant, seul Akira trouve alors son public. En mai naît Animeland, fanzine luxueux qui remplace progressivement Mangazone comme référence francophone.

Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les anime, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, décide de tenter de nouvelles traductions, en publiant les manga originaux d'anime à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama à partir de février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres manga, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama en février, Gunnm de Yukito Kishiro à partir de mars, Sailor Moon de Naoko Takeuchi dès février.

D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga », créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées aux Japon par des auteurs français (Kiro d'Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jerome Charyn et Joe Staton (en)) avant de traduire coup sur coup en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura, et L'Homme qui marche de Jiro Taniguchi, premier manga d'auteur publié en France. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite. Dark Horse France publie Outlanders de Johji Manabe (en) de janvier 1995 à janvier 1996. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee[18].

Des éditeurs spécialisés naissent également : Samouraï Éditions, qui publie des mangas érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d'Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Narumi Kakinouchi (en) et Toshiki Hirano (en)), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa, Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Takeshi Okazaki ou encore Vaelber Saga de Nobuteru Yūki. Tonkam, qui se lance en juin 1995 avec RG veda de CLAMP devient le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. C'est également le premier à les publier dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).

1996-2001 : la traduction des grandes œuvres populaires japonaises et l'essor du marché
La vague est lancée : Animeland devient en 1996 avec son vingt-deuxième numéro le premier magazine consacré à l'animation et aux mangas diffusé en kiosque, de plus en plus d'éditeurs se joignent aux précurseurs, tandis que d'autres séries à grand succès sont traduites : de 2 en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles City Hunter, cette fois porté par Nicky Larson, Fly de Koji Inada, Riku Sanjo et Yuji Horii, Ghost in the Shell de Shirow, Amer Béton de Taiyō Matsumoto, Bastard !! de Kazushi Hagiwara, Le Roi Léo, Astroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Detective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Sanctuary de Ryōichi Ikegami et Sho Fumimura, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi ainsi que les premières réalisations de Naoki Urasawa, en 1999 Ken le survivant de Tetsuo Hara et Buronson, Captain Tsubasa de Yôichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP, Slam Dunk de Takehiko Inoue.

Le marché continue à croître à rythme soutenu : 151 albums en 1998, 200 en 1999[19], 227 en 2000, 269 en 2001[20]. À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (au début du millénaire 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball[19], environ 20 000 pour les séries les plus populaires[20]), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférent, laissant inconnu au public le large patrimoine de bande dessinée d'auteur japonaise, hormis Taniguchi. Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, Shaman King de Hiroyuki Takei, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 GTO de Tōru Fujisawa , I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, Monster de Naoki Urasawa, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto.

Depuis 2002 : les mangas dominateurs, et de plus en plus édités dans leur diversité
À partir de 2002, la hausse de la part des bandes dessinées asiatiques dans le marché des nouveautés s'accèlère, à la fois absolument (377 en 2002, 521 en 2003[21], 754 dont 614 mangas en 2004[22]) et relativement (25 % en 2002, 30 % en 2003[21], 36 % en 2004, 42 % en 2005[22], 44 % en 2006, environ 42 % en 2007[23]). Les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon. Tous créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas à la française. En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 (Yu-gi-oh, et Naruto en 2004) exemplaires[21], en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat[22]. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.

Le fait qu'en 2005, plus de mangas que d'albums traditionnels aient été édités a fait écrire à Gilles Ratier que 2005 avait été en France « l'année de la mangalisation[22] », sans qu'il s'en offusque, contrairement à d'autres acteurs du secteur. 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas[22], et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas[24]. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last Order, Hunter × Hunter, Yu-gi-oh, Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour Neko Majin de Toriyama, 60 000 pour Air Gear (d'Ōgure Ito, traduit à partir de 2006) et One Piece d'Eiichirō Oda[24]. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de manga au monde après le Japon et devant les États-Unis[25]. Les manga représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement neuf séries manga concentrent 50% des ventes[26].

Parallèlement à ce succès populaire, les maisons d'éditions commencent à développer l'édition patrimoniale[27] : Vertige Graphic réédite Gen d'Hiroshima et publie Yoshihiro Tatsumi, un des pères du gekiga à partir de 2003, Ego comme X traduit L'Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge en 2004, Cornélius publie Shigeru Mizuki depuis 2006, avec succès puisque NonNonBâ obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007, respectabilité qui avalise la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français. La bandes dessinées d'auteur pour adultes, représentée d'abord par Jirō Taniguchi et Naoki Urasawa, se développe à partir de 2002, tandis que les jeunes auteurs les plus novateurs le sont, hormis Taiyō Matsumoto publié dès 1996, à partir de 2005[28]. L'intérêt pour le manga pousse des éditeurs à s'intéresser également aux bandes dessinées coréenne et chinoise.

Le système de prépublication

Magasin de manga au Japon
Magasin de manga au JaponLes manga japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés. Ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées.

Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une vingtaine de pages. À l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement – les manga se lisent toujours rapidement – les différentes séries les unes des autres.

Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés, etc. Ils alimentent un système de lectures multiples : un magazine serait lu par plusieurs personnes.

Principalement en noir-et-blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leur série vedette à cet emplacement, souvent de manière à ce que le chapitre en cours soit un début de volumes.

Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).

Quelques magazines de prépublication hebdomadaires :

Weekly Shōnen Jump (Shūeisha) ;
Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha) ;
Shōnen Sunday (Shōgakukan).
Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires. On a évoqué dans le passé des tirages avoisinant les 6 millions d'exemplaires pour le Weekly Shōnen Jump (en 1994), mais son tirage pour 2008 s'établissait à 2,8 millions d'exemplaires.[29]

Caractéristiques des bandes dessinées japonaises

Sens de lecture d'un manga.
Wikipe-tan, un exemple de dessin d'inspiration manga.
Le tracé de grandes lignes pour exprimer le mouvement d'un personnage est peu utilisé dans la BD à l'européenne.Techniquement parlant, les manga sont presque toujours en noir et blanc. En effet, ils sont la plupart du temps publiés dans un premier temps dans des revues peu coûteuses, sur du papier recyclé, et souvent seules les premières pages de la revue (correspondant à une mise en avant d'une série particulière) ont droit à la couleur. C'est ainsi que l'on retrouve parfois des pages en couleur au beau milieu des œuvres éditées par la suite séparément.

Notons au passage que les mangas comptent souvent un nombre de pages (de planches) très importants. À titre d'exemple, une BD européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, voire plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Au final, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une BD à l'européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où des techniques propres au manga.

Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition du temps et de l'action. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. L'étonnement, par exemple, est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux. Dans le manga City Hunter (connu à la télévision française sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par l'apparition inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire (ce gag est si répandu dans les mangas qu'un univers parallèle où seraient stockés les marteaux a été inventé).


Différence entre la réalité et sa transcription et dans les mangas.Il y a également une utilisation fréquente d'onomatopées relatives aux mouvements, actions ou pensées des personnages. Notons au passage que le japonais est beaucoup plus riche que le français en onomatopées et que leur champ d'application est plus large, incluant des concepts surprenants tels que l'onomatopée du sourire (niko niko), du silence (shiiin) ou encore du scintillement (pika pika, d'où le nom de Pikachu).

Une particularité à noter est que la plupart des personnages ont souvent des traits occidentaux, au-delà du simple tracé des grands yeux des personnages. Un samouraï roux, un exorciste aux yeux bleus ou une écolière blonde n'ont rien d'étonnant pour le lecteur japonais, même s'ils sont censés être japonais ou de culture japonaise. La simple nécessité de distinguer physiquement entre deux personnages ne suffit pas toujours à expliquer cet aspect de la narration, puisque certains mangaka choisissent de donner à tous leurs personnages un aspect purement japonais, sans que cela ne pose de problème à la compréhension de l'histoire. Certains y voient une façon d'afficher un attrait pour l'Occident, qui apparaît largement ailleurs dans la vie quotidienne au Japon.

Les décors des scènes sont parfois moins fouillés que pour une bande dessinée occidentale. Cela peut aller jusqu'à faire évoluer les personnages dans un décor blanc. Ce parti pris a pour conséquence de focaliser l'attention du lecteur sur l'histoire en général et sur les dialogues en particulier. On note ainsi une certaine résurgence de l'aspect théâtral.

Enfin, les personnages ont souvent des attitudes expressives à outrance : la colère, la jalousie ou la gêne se montrent facilement, alors que cette attitude est plutôt mal vue dans la culture japonaise, où le calme et la retenue sont de rigueur dans les rapports sociaux. Le passage de l'absurde et du comique au sérieux ou au drame, sans aucune transition, fait également partie de la narration, sans jamais susciter d'interrogation de la part du lecteur qui accepte par avance cette convention de lecture.

Une autre particularité est le jeu de l'auteur avec le lecteur. Ainsi, dans Rough, on peut voir les personnages faire de la publicité pour d'autres manga de l'auteur, ou bien ramasser des phylactères tombés sur le sol.

De manière générale, on peut noter une plus grande liberté quant à l'interaction entre les dessins et leur support (jeu avec les cadres, personnages sortant des cadres, etc.)

Dans les manga destinés à la jeunesse, les kanji, caractères chinois ou sinogrammes, sont souvent accompagnés de furigana pour faciliter la lecture. On retrouve souvent une mise en scene similaire employé au cinéma comme la plongée ou la contre-plongée, ainsi qu'une écriture très cinématographique.

Types de manga
les revues de manga sont généralement destinées à une catégorie d'âge précise :

Kodomo (子供) : pour les jeunes enfants ;
Shōjo (少女) : destinés aux jeunes filles adolescentes ;
Magical girl (魔法少女) : Sous-genre du shōjo, désigne les mangas mettant en scène des jeunes filles utilisant des pouvoirs surnaturels pour combattre le Mal ;
Romance : Sous-genre du shōjo, manga sentimental mettant en scène une jeune fille amoureuse d'un prince charmant, généralement des drames romantiques ;
Shōnen (少年) : pour les jeunes garçons adolescents;
Nekketsu : Sous-genre du shōnen, le terme signifiant sang brûlant désigne les shōnen manga mettant en scène des héros exaltés défendant des valeurs viriles traditionnelles telles que le courage, l'amitié et le dépassement de soi ;
Pantsu : Sous-genre du shōnen, le terme anglais pants (culotte) prononcé à la japonaise désigne les shōnen manga mettant en scène un héros généralement pervers au milieu d'un univers féminin dans le cadre d'une comédie romantique ;
Josei (女性) pour les jeunes femmes et adultes ;
Shōjo-ai (少女愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre femmes ;
Shōnen-ai (少年愛) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sentimentale entre hommes ;
Yaoi (やおい) : Sous-genre du josei et du redisu, romance sexuelle entre hommes. les mangas érotiques et pornographiques ne sont pas distingués lorsqu'on parle de yaoi.
Seinen (青年) : destinés aux jeunes hommes et adultes ;
Ecchi (H ou エッチ) : Sous-genre du seinen et du seijin, manga érotique[30] mais non pornographique ;
Yuri (百合) : Sous-genre du seinen et du seijin, romance sexuelle entre femmes. les mangas érotiques et pornographiques ne sont pas distingués lorsqu'on parle de yuri.
Redisu (レディース, Lady's) : pour les femmes adultes.
Seijin (成人) : pour les hommes adultes.
On distingue aussi certains genres particuliers, la plupart du temps définissant le contexte de l'histoire ou son format :

Gekiga (劇画) : manga dramatique des années 1960-70 ;
Hentai (変態) : manga pornographique en général, la plupart du temps hétérosexuel ;
Jidaimono (時代物) : manga historique ;
Moé (萌え) : manga tourné vers un sentiment ou une affection fétichiste pour un personnage ;
Shitei : manga de type humoristique pour petits et grands ;
Shakai : manga traitant de problèmes sociaux ;
Geihin : manga vulgaire ;
Suiri (推理) : policier, manga tourné vers le meurtre ;
Yonkoma (四コマ) : manga en quatre cases (équivalent du comic strip), souvent humoristique.
Dans les pays francophones, seules cinq catégories sont couramment publiées : Shōjo, Shōnen, Seinen, Shitei et Hentai.

Vocabulaire spécifique
Bishōnen (美少年) : joli garçon, presque androgyne.
Bishōjo (美少女) : jolie fille.
Cosplay : Le terme "CosPlay" vient d'une contraction entre deux mots qui sont « Costume » et « Player », qui est une pratique visant à se déguiser en personnage célèbre de manga, de jeu vidéo ou tout simplement en star japonaise. Les « cosplayers » se rencontrent fréquemment et reconstituent les scènes mythiques associées à leur personnage.
Cyber : terme désignant les mangas comportants des cyborgs ou créatures équivalentes avec un décor futuriste, ou également actuel. Souvent ces mangas sont sombres et brutaux, à part quelques exceptions, soit dans un style policier ou de science-fiction, mais toujours avec une technologie omniprésente .
Dōjinshi (同人誌) : production amateur, souvent parodique.
Fan fiction : littéralement « histoire écrite par un fan » ; récit à but non lucratif reprenant le monde d'un manga (ou plus largement d'un jeu vidéo, d'un livre...), dans lequel l'auteur y fait évoluer les personnages à son gré.
Lemon : Fan fiction (récit écrit) à caractère érotique ou pornographique mettant en scène des personnages du monde du manga, de la japanimation ou des jeux vidéo
Lime : Fan fiction (récit écrit) romantique avec des scènes érotiques simplement suggérées et mettant en scène des personnages du monde du manga, de la japanimation ou des jeux vidéo.
Mangaka (漫画家) : un dessinateur de manga.
Mecha (ou meka) (メカ) : Utilisé très souvent pour les mangas et / ou animes sur les robots pilotés par un personnage ou plusieurs, ou armures de combat de toutes les tailles, revêtues par les personnages. Le terme vient du mot anglo-saxon « mechanic » traduit littéralement par « mécanique ». Exemple: les séries Mobile Suit Gundam.
Otaku (お宅, おたく, オタク) : si, en Occident, ce terme désigne de manière générale un passionné de manga, au Japon il a une signification différente et péjorative. Il désigne une personne tellement passionnée par un sujet (une série TV, des maquettes, une chanteuse…) qu'il finit par se couper du monde réel en s'enfermant dans un monde intérieur (sa chambre, par exemple, remplie de figurines et de posters de son idole, que l'on retrouve dans GTO (Noboru Yoshikawa))
Yonkoma (4コマ漫画, 4コマ) : bande dessinée en quatre cases étagées, le plus souvent humoristiques.
Produits dérivés
Souvent, les séries à succès sont adaptées en anime, sous forme de séries télévisées mais aussi de jeux vidéo. Mais parfois, ce sont les anime qui sont utilisés pour créer des bandes dessinées, soit simplement inspirées de la version animée (comme c'est le cas pour Evangelion), soit directement copiées à partir des images animées. Pour cela, on met en page des images extraites de l'œuvre souhaitée, sur lesquelles on ajoute du dialogue. Ces bandes dessinées particulières sont alors appelées animekomikkusu (Anime comics).

De nombreux mangas ont aussi été adaptés en drama (série télévisée), dont certains sont très populaires comme Hana yori dango.

Associés aux mangas, on trouve les artbooks, recueils d'illustrations en couleur et d'images originales, incluant parfois des histoires courtes. De même, du fait de la popularité grandissante des manga, les produits dérivés sont de plus en plus nombreux : figurines, cahiers, calendriers, porte-clés, peluches, habits, costumes, accessoires, etc. La naissance de ces produits dérivés est généralement associée aux séries Nonki na Tôsan (1924) et Norakuro (1931).

On trouve également des jeux de rôle développant un riche univers post-apocalyptiques ou fantasy tels que Mekton Z, Anima, final fantasy et Manga BoyZ.

En France, de nombreux festivals appelés conventions ont fait leur apparition ces dernières années. Ces conventions sont des points de rassemblement pour les fans de manga ou de culture japonaise moderne en général, proposant des projections, des jeux, des spectacles de cosplay et souvent complétées par un espace où se côtoient professionnels (magasins de livres et autres produits) et amateurs (clubs et associations exposant leurs propres œuvres).

On compte parmi les conventions les plus connues: Cartoonist, Epitanime, Japan Expo, G.A.M.E. in Paris (France), Tokyo Zone (France), Polymanga (Suisse)...

Genre et nombre du mot « manga »
Les mots japonais n'ont pas de genre grammatical ; par conséquent il est possible de dire un ou une manga. L'auteur Frédéric Boilet a échauffé les esprits de beaucoup de fans habitués à accorder le mot au masculin, en parlant de manga au féminin (notamment dans le cadre de son mouvement franco-japonais La Nouvelle Manga). Ses arguments ne peuvent pas être totalement rejetés. Le fait est que Jules et Edmond de Goncourt, en parlant pour la première fois en France de manga, à la fin du XIXe siècle, l'ont fait en accordant le mot au féminin. Depuis cette époque, manga était souvent employé au féminin, et ce jusqu'à la popularisation récente de l'usage au masculin (dans les années 1990 par les premiers journaux spécialisés et la télévision). Un deuxième argument pourrait être que la locution équivalente en français, bande dessinée, est déjà de genre féminin.

À l'heure actuelle, on peut toutefois noter que c'est le genre masculin qui prédomine très largement.


Posté le 30.03.2010 à 14:38 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 546

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avril lavigne


Avril Lavigne passe toute son enfance à Napanee, une petite ville de l'Ontario[2] proche du Québec, ce qui explique son ascendance franco-canadienne par son père et anglo-canadienne par sa mère[3]. Son grand frère Matthew et sa petite sœur Michelle[4] complètent la famille.

Elle décide de devenir chanteuse dès son plus jeune âge[2]. Soutenue par ses parents, c'est à l'âge de douze ans qu'elle écrit ses premières chansons[2]. Passionnée par la musique, elle emprunte la guitare sèche de son père jusqu'au jour où elle reçoit la sienne, apprenant à en jouer d'elle-même[2]. À partir de ce moment, elle y consacre la majeure partie de son temps. Elle joue sans cesse la même chanson : Fly Away de Lenny Kravitz. Puis, elle commence à écrire ses propres chansons : « J'ai commencé à écrire à 12 ans et mes premières chansons ont commencé à exister alors que j'en avais 13. Mais je crois avoir toujours écrit des poèmes. Je les ai tous gardés et je pense que je pourrais transformer certains d'entre eux en chansons. Certains ne sont en effet pas mauvais »[réf. nécessaire]. Inspirée par ses propres expériences, ses textes se mêlent à une musique influencée par les Goo Goo Dolls ou encore Green Day[2]. Vers 12 ans, elle chante dans la chorale de l'église de son village et se produit lors de petits festivals et événements locaux[2].

En 1998, Avril remporte un concours qui lui permet de monter sur scène auprès de son idole, la chanteuse canadienne Shania Twain[2]. Elle est donc apparue à ses côtés lors de son concert à Ottawa, chantant What Made You Say That. Au cours de plusieurs représentations dans différentes communes, Avril est repérée par le chanteurs folk Steve Medd qui l'invite sur son album Quinte Spirit en 1999. Elle y interprète le morceaux Touch the Sky. Elle était également présente sur son album sortit en 2000, My Window to You, en interprétant Temple of Life et Two Rivers[2].

Le recruteur Antonio « LA » Reid, de RCA/Arista, la découvre lors d'un festival et lui propose un contrat[5]. Avril Lavigne a alors seize ans lorsqu'elle arrête ses études pour se consacrer pleinement à la musique[réf. nécessaire].

Let Go (2002 - 2003)
Elle quitte alors sa famille, ses amis et sa petite ville pour s'installer à Manhattan et écrire son premier album. Cependant, elle entre en désaccord avec ses employeurs du moment et s'oppose aux rythmes et aux paroles qu'on lui propose[6]. Elle part donc s'établir à Los Angeles, où elle fait la connaissance de Clif Magness, producteur et gérant[7]. Un an plus tard, elle sort Complicated qui reste à ce jour son deuxième plus gros succès parmi tous ses singles. Elle livre son tout premier album solo, Let Go, en juin 2002, qui rencontre un très grand succès et arrive deuxième au Billboard 200 trois mois après sa sortie [8]. Selon l'IFPI, Let Go est le deuxième album le plus vendu de l'année 2002 derrière Sleeping With Ghost de Placebo[9].

Elle entame alors une tournée mondiale en 2003, Try to shut me up Tour, qui se joue à guichets fermés[réf. nécessaire]. À l'issue de cette tournée sort le DVD My World, qui contient son concert à Buffalo, des documentaires sur les coulisses et l'intégrale de ses clips[10]

Au final l'album s'est écoulé à plus de 16 millions de copies à travers le monde selon son label[11] et a reçu de nombreuses récompenses. Avec cet album, Avril Lavigne rentre dans l'histoire de l'industrie musicale en étant la deuxième artiste dans l'histoire du Mainstream Top 40 à avoir placé trois singles numéro 1 pour un premier album: Complicated (8 semaines #1), Sk8er Boi (1 semaine #1) et I'm With You (4 semaines #1). Seul le groupe Ace Of Base et la chanteuse Lady Gaga ont égalé ce record.[12]

Under My Skin (2004 - 2005)

Avril lors de sa tournée Mall TourEn mai 2004, alors âgée de 19 ans, Avril Lavigne sort un deuxième album intitulé Under My Skin, qui rencontre le succès en se classant premier au Billboard 200 un mois après sa sortie [8]. Avril a écrit et co-écrit la totalité des titres qui composent cet album avec la chanteuse canadienne Chantal Kreviazuk. Il s'agit du mari de cette dernière, Raine Maida, qui a coproduit l'album aux côtés de Butch Walker et de Don Gilmore. Plus sombre, plus personnel et plus rock que son premier opus, cet album se vend à environ 8 millions d'exemplaires selon son label[11] et permet à Avril de conquérir un nouveau public, masculin essentiellement. Elle entame en 2005 une tournée mondiale, nommée Bonez Tour, au cours de laquelle elle joue de la guitare acoustique, de la guitare électrique, de la batterie et du piano sur scène[13].

Pause
Après le succès de ses deux premiers albums, Avril Lavigne commence une carrière au cinéma et fait des apparitions en 2006 dans les films Fast Food Nation, The Flock (avec Richard Gere) et le film d'animation Over The Hedge[14]. Elle en profite également pour commencer une carrière de mannequin pour l'agence Ford Models, en posant pour Chanel entre autres[15].

Le 26 février 2006, elle représente le Canada à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin, et interprète son titre Who Knows[16].

Le 15 juillet 2006, elle se marie avec Deryck Whibley, le chanteur du groupe de punk/rock canadien Sum 41[17]. Ils sont tous deux nés dans la province de l'Ontario et se connaissent depuis longtemps lorsqu'ils commencent à entretenir des relations intimes en mars 2004[18]. Mais suite à des différences irréconciliables[19], Avril et Deryck divorcent le 4 septembre 2009 après 6 ans et demi de vie commune et 3 ans de mariage[20].

The Best Damn Thing (2007 - 2008)
Alors que Lavigne était en studio en 2006 pour l'enregistrement de son nouveau disque, la Fox Entertainment Group prend contacte avec la chanteuse pour qu'elle participe à la bande-originale du film fantastique Eragon. C'est ainsi qu'elle écrit et enregistre la ballade Keep Holding On qui, suite à son succès outre-atlantique[21], se retrouve sur son troisième album, The Best Damn Thing.

Cet album, qui se veut plus festif que ses prédécesseurs en s'orientant dans un registre pop-punk[22], sort le 17 avril 2007. Pour ce projet, la jeune femme fait appel à Travis Barker, batteur de (+44) et de Blink-182, avec qui elle va enregistrer Alone[23] et d'autres morceaux de l'album. Dès sa sortie l'album rencontre un joli succès avec pas moins de 3,5 millions de copies vendues en 3 mois et de nombreuses récompenses attribuées[24]. Le premier extrait de cet album est le tube Girlfriend. Ce titre est traduit dans plusieurs langues, notamment en français, japonais, allemand, mandarin, italien, espagnol et en portugais[25]. La IFPI classe Girlfriend comme le titre le plus téléchargé légalement en 2007, avec pas moins de 7,3 millions de téléchargements enregistrés.[26] Il est le seul single de l'artiste à être entré dans le top 20 français, en se classant n°2 durant deux semaines en mai 2007 [27].


Avril Lavigne aux MuchMusic Video AwardsL'exploitation de l'album continue avec la ballade When You're Gone, l'énergique Hot[28] et s'est achevée avec le titre The Best Damn Thing et 6 millions de copies vendues de ce troisième opus[1].

Le 25 mai 2007, Avril Lavigne est poursuivie pour plagiat par les compositeurs du groupe américain des années 1970 The Rubinoos. Ils estiment que la chanteuse et les autres compositeurs de la chanson Girlfriend se sont librement inspirés d'une de leur chanson, I Wanna Be Your Boyfriend, sortie en 1979[29]. Mais le groupe finit par retirer sa plainte[réf. nécessaire].

Après avoir multiplié les concerts pour promouvoir son album à travers le monde, Avril a entrepris une nouvelle tournée mondiale (passant ainsi au Canada, aux États-Unis, en Europe et pour finir en Asie), intitulée The Best Damn Tour. Lors de ces shows, la jeune canadienne y a interprété ses plus grands succès, que ce soit en acoustique, à la guitare, à la batterie ou au piano[30].

Quatrième album (2010)
La chanson Alice, composée par Avril et co-écrite avec Butch Walker, est le générique de fin du Alice in Wonderland par Tim Burton. Elle fait partie de la bande originale Almost Alice sortie en mars 2010. Avril explique que tout a commencé lorsqu'elle travaillait sur une collection Alice In Wonderland pour sa ligne de vêtements Abbey Dawn en s'inspirant d'images du film dans les bureaux de Disney. Elle a demandé à Disney si cela leur plairait qu'elle écrive le thème musical du film, ils ont donc contacté Tim Burton qui accepta. Lors de leur rencontre, une fois le morceau écrit et enregistré, Tim Burton lui dit qu'il aimait la chanson et souhaitait l'utiliser comme premier générique de fin de son film. Disney a également voulu l'utiliser comme chanson marketing pour le film et c'est ainsi qu'elle tourna le clip.[31]

Avril Lavigne a révélé lors de plusieurs interview que ce quatrième album studio sortira en juin 2010, précédé par un premier single en avril 2010[32].

La jeune femme s'est entourée de Deryck Whibley, Butch Walker, Evan Taubenfield et Matt Beckley pour ce projet. Elle déclare avoir emprunté une voie plus intimiste sur cet album. On y retrouvera essentiellement du piano, des violons, de la guitare acoustique et l'orchestre de David Cambell... Certains titres de chansons ont été révélés: Everybody Hurts, Fine, Gone, Darlin et Black Star[33].

Avril raconte: "Mon dernier album était plein de guitares bruyantes et d'énergie, mais cette fois j'ai voulu vraiment ressentir ma musique".

Autres activités
Avril Lavigne a été impliquée dans un certain nombre d'activités charitables, telles que Make Some Noise, Erase MS[34] (elle fait partie du conseil d'administration), AmericanCPR.org, Camp Will-a-Way, Music Clearing Minefields, U.S. Campaign for Burma[35], Make-a-Wish Foundation[36] et War Child[37] (association pour laquelle elle a enregistré Knockin' on Heaven's Door). En 2007 elle enregistre une reprise de John Lennon, Imagine, pour la campagne d'Amnesty International dans le but de sauver le Darfour[38].

Avril Lavigne lance sa ligne de vêtements en juillet 2008 chez Kohl's aux États-Unis[39]. Elle est nommée Abbey Dawn, surnom d'Avril donné par son père lorsqu'elle était enfant. La marque est maintenant disponible depuis 2009 au Canada chez Boathouse stores [40]. Le 7 mars 2009, Avril Lavigne poste un nouveau message sur son site officiel[41], annonçant son tout nouveau projet : son premier parfum, nommé Black Star, qui est disponible aux États-Unis, au Canada, et dans une dizaine de pays européens[42]. Suite au succès de cette première fragrance[43], elle annonce la sortie d'un second parfum en mars 2010: Forbidden Rose[44].

Le 28 février 2010, Avril participe au spectacle de clôture des Jeux Olympiques d'hiver de Vancouver en interprétant les chansons "My Happy Ending" et "Girlfriend".[

Posté le 30.03.2010 à 14:29 - nombre de commentaires : 2  Nombre de vues : 379

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stp...


Tu ne me comprends pas
Alors ne me juge pas.
Tu ne me connais pas
Alors ne me critique pas.

Tu te crois plus fort que moi
Mais tu ne sais si je suis forte ou pas.
Tu te crois puissant face à moi
Mais attends avant de croire cela.

Je suis peut-être plus faible que toi
Mais au lieu de m'enfoncer, ignore-moi.
Je ne t'ai rien fait moi
alors s'il te plait, lâche-moi.

Tu ne me comprends pas
Alors ne me juge pas.
Tu ne me connais pas
Alors ne me critique pas.

Tu te moques de moi
À chaque fois mais pourquoi ?
Qu'est-ce que je t'ai fait dis-moi
Que je sache un minimum quoi.

Arrête un peu tout ça,
Arrête de t'acharner sur moi.
Je suis vivante comme toi
Alors ça ne l'oublie pas.

Tu ne me comprends pas
Alors ne me juge pas.
Tu ne me connais pas
Alors ne me critique pas.


Posté le 30.03.2010 à 14:09 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 325

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pardonnez-moi si j'ai fais une faute


J'aimerais en cet instant être pardonné
Par ces proches qui m'ont longtemps supporté
Par ces amis qui m'ont aimé
Ces êtres chers que j'ai torturés
En cherchant à tout prix la perfection
Je n'ai engendré que des déceptions
Ma vie est criblée de fissures
Et mon cœur frôle l'usure

A toutes ces personnes que j'ai déçues
A tous mes amours déchues
Je demande juste une seconde chance
Dans ma triste et merdique existence
Les soirs au cœur de mes nuits blanches
Je souffre et pleure en silence
Maintenant je survis dans la pénombre
Eclairé par un passé tristement sombre
Pardonnez-moi.


Posté le 30.03.2010 à 14:07 - nombre de commentaires : 2  Nombre de vues : 431

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poéme mes souvenires que je peux pas les oublié


Il y a certaines choses que tu veux oublier
Mais qui resteront là, gravées...

Moi je voudrais oublier des souvenirs
Qui jour après jour me font souffrir
Mais impossible d'y arriver
Malgré toutes mes volontés...

Elle, elle voudrait tant oublier tout ça
Mais elle est à l'hôpital à cause de ça cette fois...
Si elle avait pu oublier,
Elle serait aujourd'hui à mes côtés....

Il y a certaines choses que tu veux oublier
Mais qui resteront là, gravées...

Ses souvenirs ont fini par le tuer
Car il n'arrivait plus à avancer...
Sa mort va être un mauvais souvenir
Pour toute sa famille qui va en souffrir...

Ces parents souffrent à cause de leur enfant
qui a disparu depuis trois ans...
Ils ne pourront jamais oublier leurs souvenirs,
Ils risquent de vouloir en finir...

Il y a certaines choses que tu veux oublier
Mais qui resteront là, à jamais gravées...

Posté le 30.03.2010 à 14:05 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 399

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poéme pour toi mily ( ma meilleure amie que j'adore)


Je crois que je t'ai perdue,
Je ne te reconnais plus.
Mais où es-tu ?
Où as-tu disparue ?

J'aimerais te retrouver,
Seule à seule te rencontrer,
Pendant longtemps te parler
Et voir que tu n'as pas changé.

Tu m'as dit, si un jour je change, dis-le-moi.
Ca fait maintenant plus d'un mois
Que je suis en émoi
De te voir tant changer envers moi.

Aujourd'hui,
Tu ne fais presque plus rien avec nous tes amis,
Peut-être sommes-nous devenus des ennemis
Et ailleurs tu as sans doute autrui.

Sache qu'avant je te devais tout,
Maintenant je ne sais plus du tout,
A cause de ça, en noir je vois tout
Et je commence à creuser mon propore trou.

Je suis là pour t'avertir.
Tu as changé à en mourir
Et justement c'est le cas de le dire
Je te laisse, je t'aime, mais maintenant je dois partir...


Posté le 30.03.2010 à 14:02 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 643

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