Tes yeux de neige noire, la jongle de tes cheveux, tels des fils d’or de feu.
Les arpèges épars en angles harmonieux de ton profil radieux.
Une tête à bonnet, le sourire comme épée, air clown pour bouclier.
Tes yeux de neige bleue, larmes gelées sur ta joue, tu ris tu fais la moue.
Le florilège des jeux espiègles et amoureux de tes iris bulbeux.
Je t’avais espéré, je suis las abimé, de n’avoir su t’aider.
Tes yeux de neige rose, tes paupières s’abaissent et tes cils me caressent.
Un manège en alcôve au pays des déesses, adorables diablesses.
Au bout de ses ongles, à travers les ondes, dit au revoir à ce monde.
N’ai-je été effleuré qu’elle tombe déjà ?
Neige été et fleuret, quelle tombe, déjà !
Point grave si je meure moi, mais ô que je t’en prie.
Ne pleure pas pour ça, ne coule pas pour lui.
Toujours prend soin de toi, p’tite âme sœur de ma vie.