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OS 5


OS Violetta : Smile !
Smile.
Pfff… Facile à dire !
Comment ?
Comment faire ?
Comment sourire ?
Comment faire pour sourire ?
Alors que j’ai tout perdu… tout…
Tout ça à cause d’elle…

¤Flash back¤
J’arrivais devant le Studio, un sourire aux lèvres. Dans un mois, il y a le spectacle de fin d’année… qu’est-ce que j’ai hâte !
Mais, alors que j’entrais, mon sourire s’effaça lorsque je vis Camila et Francesca… qui m’attendaient pied ferme un regard noir et haineux.
Je fronçais les sourcils.
- VIOLETTA ! hurla l’italienne.
- Euh… oui, Francesca ?
- On t’attend dans la salle principale, grinça Camila.
Je retins mes larmes. Qu’est-ce qui se passe ??!
Je n’osais pas répliquer, et me contentais de suivre les deux filles. Lorsque je pénétrais dans la pièce, ce qui me frappa était le regard noir de… ma famille, de mes amis et de mes professeurs. Et le grand sourire de Léa, une nouvelle arrivée il y a trois mois.
Mais qu’est-ce qui se passe, bon sang ??!
- Violetta, dit Pablo d’une voix calme.
Trop calme.
- O-Oui ?
- Peut-on savoir qu’est-ce cette vidéo ?
- J-Je-
León, s’approcha de moi, l’ordi de Maxi dans ses mains. Il mit en marche une vidéo et je la regardais, horrifiée :
*Début de la vidéo*
Violetta regardait autour d’elle, dans le hall du Studio.
- Pfff… Le Studio n’est qu’un endroit de merde. Les profs sont tellement stupides… Et mes amis ! Qui ne sont même pas mes amis ! s’exclama-t-elle. Ils sont trop bêtes… ils croient depuis trois ans que je suis amies avec eux ! Pathétique… Quant à ma famille, n’en parlons pas ! Mon père n’est qu’un c*nnard, Angie l’usurpatrice de la place que devait tenir ma mère… Ah, et puis, León ! N’en parlons pas ! Il croit que je l’aime… Pfff… comment je pourrais tomber amoureuse d’un imbécile pareil ! Je devrais le laisser à Léa… Après tout, je suis trop belle et trop importante pour traîner avec des gens comme eux !
Violetta s’en va.
*Fin de la vidéo*
- Quoi ? Mais-Mais non ! J-Je n’ai jamais dit ça !
- Pourtant, cette vidéo est une preuve ! ragea Francesca.
- Comment peux-tu dire ça ! s’écria Camila au bord des larmes.
Des larmes coulèrent sur mes joues, mais personne ne s’en souciait, pas même mes frères ou mon père.
- M-Mais je-
- Violetta, je n’arrive pas à croire que tu aies pu dire ça. Tu es bannie de la famille, déclara mon père – qui ne l’était plus.
- Et du Studio, ajouta Gregorio.
Je tournais les talons et m’enfuie du Studio, les larmes coulant sur mes joues.
¤Flash back¤


Léa. Il n’y a qu’elle pour faire ça. Elle a toujours été jalouse de moi. Je n’arrive pas à croire qu’elle ait pu faire ça. Truquer ma vidéo ! Enfin, recopier la mienne en se faisant passer par moi.
Cela faisait deux mois que j’étais enfermée dans ma chambre. A part Olga et Ramaillo, personne ne se souciait de moi.
Aujourd’hui, c’est le jour du spectacle. Tout le monde s’éclate sur scène… sauf moi. Et je compte bien réserver une surprise à tout le monde.
Je me levais en tremblant. Je n’avais pas mangé depuis une semaine, me contentant d’eau. Il n’y a personne, à la maison. Olga et Ramaillo ont été traînés au spectacle. Je rangeai ce que je tenais dans la main dans la poche de mon jean. Je pris une grande enveloppe marron, une photo et sortis de ma chambre. Je descendis. Je pris mes clés et déverrouillais la porte. Je la refermais et partis en direction du Studio, mon téléphone à la main.
Mes avant-bras me brûlaient. Pas autant que la douleur en moi, ceci dit. Oui, vous l’avez compris, je me mutile. Ce n’est pas une issue, me direz-vous ?
Mais vous, quez feriez-vous si vous aviez été abandonnées, comme moi, par toutes les personnes à qui vous tenez ?

J’arrivais rapidement au Studio. Tout était désert ; tout le monde était parti voir le spectacle. Je croisais un policier. Je lui souris, il me répondit. J’attendis qu’il parte avant de m’adosser contre la porte fermée du Studio. Je me laissais glisser, alors que tous les souvenirs que j’avais repassaient devant mes yeux.
Je me retrouvais assise. Je sortis alors la lame que j’avais glissée dans ma poche un peu plutôt. Mes larmes coulaient sans s’arrêter. Je n’arrivais pas à le faire, pourtant, il fallait que je le fasse. Je plaçais la lame sur mon poignet gauche et l’enfonçais, tout en le faisant glisser. Je serrais les dents de douleurs. Je fis la même chose sur l’autre poignet. Puis, je lassais tomber la lame, m’engourdissant de plus en plus.
En passant, j’avais tâché l’enveloppe et la photo. Un visage apparut devant moi ; c’était le policier de tout à l’heure. Il avait donc tout vu…
- Mademoiselle !
- D-Dîtes à-à ma f-famille e-et à-à m-mes a-amis q-que j-je l-les a-aimerai t-toujours- je suffoquais, la bouche pleine de sang. E-Et d-dîtes à-à L-León q-que j-je l-l’ai a-aimé, q-que j-je l-l’aime e-et q-que j-je l-l’aimera t-toujours…
Je fermais les paupières, fatiguée.
J’entendis au loin la sirène de l’ambulance. Trop tard… je me sentis plonger dans les ténèbres.
Puis, ce fut le trou noir. A jamais.
Smile.
*

Le spectacle fut interrompu. Tout le monde était réuni dans un petit salon. Pablo était au téléphone.
- Oui… oui… QUOI ??! Oui, nous arrivons tout de suite !
Puis, il raccrocha.
- Qu’est-ce qui se passe, Pablo ?
- Je ne sais pas… ils disent qu’ils ont retrouvés une jeune fille morte devant le Studio. Apparemment, elle avait décidé de mettre fin à sa vie… Il y a un policier témoin. Il faut qu’on y aille, elle nous connaissait.
- Serait-ce Violetta ? demanda Maxi, tout d’un coup inquiet.
Il n’a jamais cru à la vidéo.
- Il semblerait que oui.
- Je ne veux pas la voir, déclara sèchement Francesca.
- Nous non plus, dirent les autres.
Olga, Ramaillo et German, également là, dirent :
- Allons-voir quand même.

Ils arrivèrent au Studio. Ils descendirent. Les ambulanciers s’affairaient autour d’un corps près des portes du Studio. Ces cheveux… ils les connaissaient !
- VIOLETTAAAAA ! s’écrièrent Francesca et Camila en chœur, les larmes aux yeux.
Un policier s’approcha de tout le monde.
- Bonjour, dit-il en s’approchant.
Au loin, le corps de la pauvre Violetta fut posé sur un brancard. Une couverture grise fut rabatute sur elle.
- B-Bonjour, dit Angie d’une voix tremblante.
- Etes-vous les proches de Mademoiselle Castillo ?
- O-Oui, dit German, pâle comme la mort.
- J’ai croisé Mademoiselle Castillo, tout à l’heure. Elle n’était étrangement pas au spectacle. Je l’ai donc espionné, et je l’ai vue mettre fin à sa vie. J’ai aussitôt appelé les secours. Quand je me suis approché d’elle, elle m’a transmis un message. A vous de savoir si vous voulez ou non l’entendre. Je crois que vous êtes en froid avec elle.
- Je veux l’entendre, déclara Maxi.
- Moi aussi, ajouta Federico.
- Nous aussi ! s’exclamèrent Olga et Ramaillo d’une seule voix.
Les autres se contentèrent d’acquiescer. Le policier hocha la tête.
- Mademoiselle m’a dit de transmettre à sa famille et ses amis qu’elle les a toujours aimé. Elle a également ajouté à l’attention de Monsieur Vargas qu’elle l’a aimé, qu’elle l’aime et qu’elle l’aimera toujours.
Francesca poussa un hurlement et s’écroula, des sanglots la parcourant. Camila ne tarda pas à avoir la même réaction. Les autres étaient choqués, et les larmes leur venaient aux yeux. Mais ce fut León qui souffrit le plus. Il se précipita vers le brancard qu’on montait.
- VIOLETTAA !! hurla-t-il, des larmes de douleurs coulant sur ses joues.
Les ambulanciers stoppèrent leurs gestes. León dégagea la couverture grise, pour regarder une nouvelle fois le visage de sa bien-aimée.
Puis, il prit sa main. Il sortit une boîte rouge de sa poche. Il l’ouvrit. A l’intérieur se trouvait une magnifique bague. Il la prit et la glissa au doigt de celle qu’il a toujours aimé. Puis, il déposa un baiser sur les lèvres de Violetta en murmurant :
- Moi aussi, je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai toujours.
Ces mots dit, il se laissa tomber à genoux, alors que la couverture fut remontée et le brancard monté. Le mexicain vit les portes se refermer sur la fille qui eut son cœur. Le camion partit.
Tout le monde rejoignit León ; Le policier s’éclaircit la gorge.
- Hum ! Lorsque je suis arrivé près de Mademoiselle Castillo, il y avait cette photo et une enveloppe près d’elle.
Maxi arracha la photo des mains du policier, la regarda puis cria sa douleur. Un par un, tous les amis de Violetta se laisser aller par la douleur de la perte de Violetta.
Angie, elle, arracha l’enveloppe des mains du policier. Elle l’ouvrit et en ressortit une autre enveloppe et un CD.
L’enveloppe fut d’abord ouverte. Angie lut les mots à voix haute, tremblante. Sa voix flancha à la fin, et elle laissa pousser un cri.
*

A mes très chers amis, à ma famille et à mes professeurs,
Je vous salue tous. J’écris ces mots pour vous dire plusieurs choses. Pour commencer, j’espère que Léa va bien payer pour ce qu’elle a fait.
En effet, jalouse, elle a copié la vidéo que j’ai faite au Studio, en se faisant passer pour moi. Vous trouverez le véritable CD ci-joint.
Ensuite, je voulais préciser quelques petits détails : pourquoi dirais-je du mal de vous, alors que je vous aime tous ?
Mes meilleurs souvenirs se trouvent au Studio, jamais je ne pourrais dire du mal de vous. Même à toi Ludmila. Nous sommes devenues sœurs, avant que ta mère et mon père – puis-je encore t’appeler comme ça ? – ne divorcent.
Et enfin, je termine par un petit mot à chacun :
Francesca et Camila : Vous êtes mes meilleures amies depuis toujours. Je ne comprends pas comment vous avez pu croire en cette fausse vidéo, et perdre confiance en moi. Mais enfin, vous resterez à jamais mes meilleures amies.
Aux garçons : Andres, Diego, Broduey et Alex. Vous êtes des amis auxquels je tiens énormément. Je n’arrive pas à croire que vous ayez pu si vite perdre confiance en moi. Et, j’ai eu beau me défendre, vous ne m’avez pas crue. Pourquoi avoir alors pardonné si rapidement à Diego, qui avait joué avec mes sentiments ? Ou encore, à Alex d’avoir menti sur son identité ? A Broduey, le fait qu’il était l’espion de Gregorio malgré lui ?

A Ludmila et à Nata, ainsi qu’à Gery : Vous êtes les trois filles en qui j’ai eu du mal à faire confiance. Enfin, à Nata, assez vite, mais ça a quand même pris du temps. Vous restez mes amies malgré tout. Je vous adore, Gery et Nata. Je t’aime, sœurette.
Aux professeurs : Pablo, Gregorio et Roberto, vous êtes mes professeurs depuis ma première année, et, malgré Gregorio qui était dur avec ses élèves, vous m’avez toujours soutenue. Pourquoi avoir décidé de croire en cette vidéo ?
A mes frères : Maxi, j’ai lu dans ton regard que tu ne croyais pas en cette vidéo. Je t’en suis éternellement reconnaissante, mon grand-frère chéri. Federico, rien que ton regard haineux m’a blessée, plus que les autres. Je pensais que tu avais foi en moi ; je me trompais. Tu restes, malgré tout, mon grand-frère que j’aime.
A papa et à Angie : Vous êtes les personnes qui m’ont vraiment blessée. Je vous ai toujours soutenus, j’ai fait en sorte que vous soyez ensemble, et vous avez très vite décidé de ne pas me croire et de me laisser tomber. Je vous aime, mais je ne vous le pardonnerai jamais.
A León : Je termine avec toi. Que te dire ? J’ai tant de choses à te dire ! Je t’aime… tu es la personne qui m’avait soutenue, qui était toujours là pour moi. J’espérai que notre amour allait triompher, comme c’était le cas avant… Hélas, je me trompais. Tu n’as pas hésité à me laisser tomber pour Léa. C’est toi qui as brisé mon cœur, qui m’a plongée dans le plus profond des trous, qui a provoqué la douleur en moi, qui a fait couler mes larmes. Je ne pensais pas que tu allais croire à cette vidéo aussi facilement. J’aurai compris, si tu aurais pris tes distances. Mais au lieu de ça, tu as préféré aller avec Léa. Malgré ma haine pour toi, mon cœur bat pour toi. Je t’aime.
Léa : En fait, tu es la dernière personne que je n’ai pas citée. Mais je n’ai rien à te dire, mis à part « Vas crever en Enfer ».
Et voilà, j’ai tout dit. Sauf une chose, qui, j’espère, vous empêchera de recommencer une telle erreur avec une autre personne : All you need is love.


                                                                                                                                       Smile.
                                                                                                                                     Violetta

*

« Violetta. Que dire sur elle ? C’est une personne merveilleuse, qui a su nous enchanter, m’enchanter avec sa voix, sa bonne humeur contagieuse. Malgré ses erreurs, elle était là pour moi, et à chaque fois, je me rendais compte à quel point je ne pouvais pas vivre sans elle. Je l’aie perdu à de nombreuse reprise ; elle m’a perdu également. Et pourtant, chaque fois, nous revenions l’un vers l’autre. Elle a mon cœur, j’ai le sien, et à jamais nous sommes liés.
Violetta. Tu es mon rayon de soleil, mon étoile, ma vie. Tous les matins, je me réveille en pensant à toi. Tous les jours, je pense à toi. Tous les soirs, je me couche en pensant à toi. Toutes les nuits, je rêve de toi.
Je ne peux pas décrocher la lune, ni te ramener un nuage. Je peux en revanche t’emmener à l’autre bout du monde. Je suis capable de me prendre une balle pour toi, de me faire torturer pour toi, mourir pour toi.
Je t’ai aimé, je t’aime et je t’aimerai toujours. »

                                                                   León Vargas, à l’enterrement de Violetta Maria Castillo

__________________________________________
Hellooooooooow !
Et oui, je suis de retour après une trèèèèèès longue absence !
J'ai tellement été occupée, que venir était impossible.
Et, quand j'avais le temps d'aller sur l'ordi, c'était à peine si je pouvais jouer :
Mais enfin, je suis de retour, c'est le principal.
J'espère me connecter tous les week-end !
(Alors, pour ne pas faire mourir de faim ma girlizz, je mettrais mon compte en pause tous les dimanches soirs...)
Je suis donc de retour avec un new OS !
Qu'est-ce que vous en pensez ?
N'hésitez pas à laisser votre avis (sans toute fois être méchant et vulgaire...)
'Aluuuut ! ;) <3


Mes chansons du moment : ici (=> 
https://www.youtube.com/watch?v=5SyEghXR9eA ) et ici (=>https://www.youtube.com/watch?v=4tV6bzk3_6c ) !
(Oui, Smile est la chanson qui m'a inspirée !)
Retrouvez-moi également sur Skyrock (=> http://anaisvilana.skyrock.com/ ), sur Wattpad (@anaisvilana) et sur Twitter (@anaisvilana), ainsi que sur We heart it (toujours @anaisvilana), sur Tumblr ( encore et toujours @anaisvilana, mais aussi @tinietjorgeblanco ainsi que @mestextes-anaisvilana) et Instagram (@anaisvilana) !


Posté le 24.04.2015 à 23:47 - nombre de commentaires : 5  Nombre de vues : 549
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fairytini, le 25.04.2015 à 10:31

Thaanx :* ❤️
Moi aussi ça me fait plaisir de revenir ! ❤️❤️
It's soo cuute ! ❤️❤️
Thanks for this beautiful sentence, I love you ! ;) ❤️❤️❤️
Merci... ❤️❤❤️
:D
ME TOO !

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vilutortue, le 25.04.2015 à 00:34

BE HAPPY

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YES!

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vilutortue, le 25.04.2015 à 00:34

Magnifique... ❤️❤️❤️

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I can't say another word than, I love it



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vilutortue, le 25.04.2015 à 00:33

OMG... Ça rend tellement plaisir de te revoir et de lire une de tes création... ❤️
Mais c'est pas possible d'être déprimée à cette heure la... èwé
C'est magnifique et triste... *^* Quand tu nous feras un truc joyeux ou à mourir de rire?? Hein Ana'chan? >:3


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