Toi aussi, ouvre gratuitement ton blog de filles !


Toi aussi, ouvre gratuitement ton blog de filles !

Chapitre 2 : c'est toujours pareil.


Levy

Pitié.Dites moi que c'est un cauchemar, que je vais me réveiller. je ferme les yeux et les rouvre ensuite. Mais non. je suis toujours dans une salle de classe, assise au fond près de la fenêtre entourée de gens que je ne connais pas. La panique commence à monter en moi alors que je m'effroce de rester calme. je fais un bref résumé de ma situation :
- je viens d'arriver en seconde dans ce lycée et je ne connais absolument personne.
- Ma classe a l'air d'être constituée uniquement de racailles en tout genre et de filles ressemblant à des mannequins. Autant dire que je ne me sens pas vraiment à ma place.
Je rajuste mon bandeau et me recroqueville au maximum sur ma chaise. Je ne veux pas qu'on me remarque, mais vu ma petite taille, ça ne devrait pas poser de problème. Je soupire. Si c'est ça le seconde, franchement, merci ! Mais bon, notre professeur principal nous a tout expliqué ce matin. J'attend de voir la suite...

Soudain, les rires et les bavardages se taisent. Je relève la tête, et je vois que notre professeur est arrivé. Il s'assoit à son bureau et nous regarde un par un. Un silence un peu étrange s'installe. Puis, il se décide à parler.

"-Bien. Bonjour à tous. Je suis profess...
-Pardon, m'sieur !"

A nouveau silence de mort. Un garçon vient de rentrer brusquement dans la classe. Surprise, je regarde fixement le nouveau venu : Il est grand, voire très, des cheveux noirs et il est plutôt intimidant avec son regard, ses muscles et ses piercings. Les mains dans les poches de son jean, un Eastpack qui, vu son épaisseur, ne doit pas contenir grand chose et un casque autour du cou. Encore une brute épaisse.

Le prof le toise d'un air menaçant. Mais côté physique, il ne fait pas vraiment le poids face à ce nouvel élève...

"-Vous êtes en retard. -
Ouais, chuis au courant."

Des rires fusent dans la classe. J'esquisse un petit sourire.

"-Vous êtes absent depuis le début de la journée ?
- Hé ho, journée, ça va il est que 10h30... - Tout de même. vous venez d'où comme ça ? Répliqua le prof qu'on sentait agacé
. - Nulle part."

Le prof, voyant bien que ce n'était pas la peine d'insister, se contenta de dire

"-Bon, je ne vais rien dire car c'est le premier jour, mais que cela ne se reproduise plus. - Ouais.
-Allez vous asseoir là bas, près de la fenêtre, il y a une place de libre."

Je mets du temps avant de comprendre qu'il parle de la place à côté de moi. Le mec s'avance vers ma table, balance son sac dessus et s'assoit. Tous les regardes sont tournés vers lui, y compris le mien.

"- Votre nom ?
- Gajil Redfox."

Gajil. C'est donc son prénom. Le prof le regarde une dernière fois, puis il commence son discours de rentrée. De mon côté, je regarde mon nouveau voisin. Il est vraiment immense... Il doit bien faire deux têtes de plus que moi ! Intimidée, je décale ma chaise pour me coller à la fenêtre. Pas assez discrètement à priori, vu que IL le remarque. Il tourne la tête vers moi, l'air intrigué. J'ose à peine respirer, lorqu'il commence à rire.

"-Tu peux rester en place, j'vais pas te bouffer hein ! chuchota t-il
. - Euh...J-je..."

Je voudrais répliquer, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Je sens la gêne me monter au visage. Mais mon voisin me sourit avant de croiser les bras sur sa table et de plonger la tête dedans. Je ne peux empêcher un sourire. Ce Gajil m'a l'air d'être spécial, mais il fait naître en moi une certaine motivation.

Je me retourne vers la fenêtre. Moi, Levy Mcgarden, je ne me cacherai plus derrière ma timidité.


Gerald

Je jette les dernières canettes à la poubelle et je m'écroule sur mon canapé. Enfin terminé...Je viens de me taper deux heures de ménage dans tout mon appart. Quand même. Et seul en plus. Fallait pas compter sur les invités pour venir te donner un coup de main... Ni sur cette meuf qui s'est barrée sans rien demander. Un soir, une nuit, et puis plus rien. Er puis...je ne peux pas dire que ça ne me fait rien qu'elle soit partie. Ses cheveux rouges sombre qui lui tombaient dans le dos, ses yeux sombres, sa peau... Sa façon de chanter, de rire, de gémir quand nous...Stop, Gerald? Les coups d'un soir, je connais. Mais elle aurait quand même pu laisser son numéro... Mais non. Plus ma moindre trace de cette rouquine qui est partie aussi vite qu'elle est rentrée dans ma vie. Mais qu'est ce que je pouvais attendre de plus de cette fille de tout façon : Elle fume, boit et se drogue comme j'sais pas quoi. Si. Comme moi. Et encore.

Je venais à peine de m'affaler pour prendre un peu de repos bien mérité qu'on toque à ma porte. Putain... Pile au mauvais moment... Je me lève péniblement et je vais ouvrir. Dans l'encadrure de la porte, un mec, clope au bec, cheveux blancs en bataille, regard indifférent. Lyon Bastia. Mon meilleur pote. Il me salue d'une grande tape dans l'épaule.

"- Qu'est ce que tu fous en calebard à cette heure ? me demande t-il.
- Je viens de ranger tout l'appart. Donc si tu venais pour me filer un coup de main, c'est trop tard.
- Oh t'inquiète, je venais pas pour t'aider ! Répliqua t-il avec un grand sourire
- Mouais, ça m'aurait étonné aussi..."

Il rit et rentre dans mon salon, s'assoit sur mon canapé et pose ses pieds sur la table basse. Ce mec est vraiment sans-gêne.

"- T'as pas à boire ? -
Nan, avec la fête d'hier...
- Ah ouais... et avec la rouquine ?
- Bah, j'ai conclus quoi.
- Tu l'a pécho ?
- Ouais."

Il me lance un clin d'oeil accompagné d'un pouce en l'air. Je souris. Mais cette scène me donner une impression de déjà vu. Cette conversation, je l'ai déjà eue tellement de fois... Juste le nom de la fille qui change. La blonde, la brunette... Elles y passent toutes.

Lyon se redresse pour terminer sa clope et la balance dans le cendrier posé sur la table. Tout ça avec une nonchalence qui me fascine. Il est comme ça. Il se fout de tout, il pose pas de questions et fait sa vie sans rien demander à personne.

"-J'organise une grosse soirée en boîte pour mon anniv' samedi prochain, lâcha t-il, l'air de rien. Tu viendras ?
- Ouais, t'inquiète, répliquai-je.
- Nickel, poto
! - T'étais venu pour me dire ça ?
- On peut rien  te cacher.
- Allez vas y, fous toi de ma gueule..."

Il rit. Je soupire. Puis il me serre la main et s'en va, me laissant là, planté dans mon salon. Je vais dans ma chambre et m'allonge sur mon  lit.

Encore une soirée. Je connais les scénario par coeur. La musique à fond, les cocktails hyper forts, la beuh, les meufs. Bon.
Et après ?


Oui, et après ? L'avenir est plus qu'incertain.


Kana

Putain. j'ai jamais eu aussi mal à la tête de toute ma courte existence. Eh bah ça m'apprendra, tiens. Mais je sais très bien au fond de moi que cette douleur ne pourra jamais me faire arrêter de boire. Je ne peux pas. C'est ainsi que va la vie. Et j'aime ça.

Une clé tourne dans la porte, je me relève tant bien que mal, et j'aperçois une chevelure rousse, en robe noire pluôt sexy et talons hauts. Erza Scarlett. Ma meilleure amie, ma coloc', ma tout ce que vous voulez. L'une des seules raisons pour laquelle je me bats au quotidien, l'une de mes seules raison de sourire.

"-Déjà de retour, ma rouquine ? lançai-je avec un petit sourire.
- Tu voulais quoi ? Que je me marie avec lui ?
- T'es conne. C'était bien au moins ?
- J'sais pas, j'men rappelle pas trop..."

Pas la peine de demander pourquoi. Du doigt, je lui désigne une enveloppe ouverte sur la table de notre micro salon de studio.

"- C'est quoi ? me demande t-elle.
- C'est pas rapport à notre loyer.
-Et alors ?
- Et alors, on est dans la merde."

Elle soupire, prend la lettre et la lit, puis elle penche la tête sur le côté, comme à chaque fois qu'lle réfléchit.

"- On peut demander à Jubia de nous avancer.
- Erza, on lui doit déjà un paquet d'argent. Si on lui demande encore, on sera jamais capables de tout lui rembourser.
- C'est vrai..."

Elle jette la lettre et s'allonge sur le sol
" Je hais les gosses de riches."

C'est vrai que eux, ils peuvent dépenser sans compter. Le père de Jubia est patron d'une grosse entreprise, et sa mère tient un magasin de luxe. Autant dire que côté fric, elle a pas de problème. Y'a qu'à voir son appart. Immence, en plein coeur de la ville. Même si je le voulais, je pourrais jamais avoir un appart comme ça. Mais bon, elle a pas de soucis à faire vu que ce sont ses parents qui payent tout...Et faut voir les fringues qu'elle a... Y'a de quoi être jalouse ! Côté argent, l'avenir va plutôt bien pour elle. Pareil pour ses soeurs, Levy et Wendy Mcgarden. Une vie plaqué or, un avenir en diamants. Qu'est ce que j'aimerais pouvoir vivre sans me poser de questions sur mon budget. C'est vrai que des fois, je suis un peu jalouse, de Jubia. Toutes ses robes, ses chaussures, ses bijoux... Et en plus de ça, elle est belle. Des grands yeux bleus, une peau laiteuse, un corps divin, une poitrine avantageuse et de longs cheveux bleux bouclés sublimes. J'ai de quoi l'envier. Sauf sur la poitrine, peut être. Mais il faut pas se tromper. Jubia, je l'adore, elle fume, elle boit, elle vit. Comme moi. Comme nous.


Je soupire. Je devrais un peu, à mon avenir. Mais pour l'instant, j'ai mieux à faire. J'attrape la bouteille de vodka, en boit une gorgée et me dirige vers la porte d'entrée. Je regarde une dernière fois Erza avant de m'en aller. Elle dort allongée à même le sol. J'imagine que sa nuit a dû être agitée... J'esquisse un sourire à cette pensée et je sors. Je dévale les trois étages de notre immeuble sans ascenseur et je sors. On est en plein hiver, et je ne suis vêtue que d'un débardeur avec un gilet tout fin. Mais vous savez quoi ? Je m'en fous.

Je marche dans les rues de la ville, je tourne, je suis un chemin que je connais, je sais à quoi il va me mener. Ou plutôt à qui. Je marche encore un peu puis j'arrive à destination. Il est là. Il m'attend. Je m'approche doucement de lui. Im me sourit et m'embrasse. Je me serre encore plus contre lui et il me prend par la taille.
Je ferme les yeux. Je me sens bien. Avec ce mec, j'arrive à tout oublier.

Et pendant un moment, les problèmes de loyer, ma dépendance à l'alcool, mon putain de quotidien me parraissent bien loin.



Le bonheur est éphémère.


Je sais que j'ai mis énormément de temps à faire ce deuxième chapitre et je vais vraiment désolée... Je vais essayer de faire de mon  mieux pour le troisième, mais il est déjà en cours de rédaction !
Mais est ce que ce chapitre vous a plu ? Vos questions, remarques, attentes pour la suite ? Vos commentaires sont les bienvenus ! ;)


Chapitre 2 : c'est toujours pareil.



Chapitre 2 : c'est toujours pareil. - photo 2



Posté le 03.02.2013 à 16:10 - nombre de commentaires : 4  Nombre de vues : 776
 (0)   Signaler !





Comme tu n'es pas inscrite ou connectée au site, tu ne peux commenter qu'une fois cet article !

 Si tu n'as pas de compte, inscris-toi au site : c'est totalement gratuit ! 
Ton nom :

Ajoute ton commentaire :

 [smileys]
Combien font 2+7 ?






Mon blog

kilari idole, le 11.02.2013 à 18:13

SALUT SA VA

Mon compte est certifié !


Mon blog

beautiful smile, le 04.02.2013 à 17:44

oh god ' toujours aussi * . recroqville ou chai pa quoi ca veut dire quoi ? cest quoi tous ces mots? tu peux me donner des mots de ton vocab j'ten pris . trop bien dit comme dhab . il ya certaines phrases qui m'inspire je vai en faire des citations . ←→ cest toujours aussi ☆ amazing ☆



Mon blog

love my life, le 03.02.2013 à 18:24

J'adore tu écris très très bien et bonne continuation ma chérie coeur



Mon blog

draculora, le 03.02.2013 à 17:01

trés belle l'histoire

Mentions légales / Nous contacter