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Le blog de Hokago teatime


Le compte de cette fille est suspendu pour toujours.

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Chapitre 4 : Il faut un début à tout.


Erza.

J'ai enfin fini mon service ! Je dis au revoir au barmen avec un bref signe de la main et je m'en vais. Dehors, il fait déjà nuit et je frissone sous mon petit blouson en toile. Je regarde ma montre : 19h30. Mon service était censé se terminer à 18h30. Une heure supplémentaire que mon patron a intérêt de noter sur ma fiche de paye.

Cela fait maintenant plusieurs mois à mi-temps dans ce café, le "Happy Drink". Un bar plutôt fréquenté par des jeunes, avec une ambiance plutôt sympa. Lorsque j'ai été embauchée, tous les autres serveurs ont été supers gentiles avec moi. Mais le patron a un caractère bien trempé, comme moi. Il nous arrive souvent de nous engueuler, surtout à propos de mes horaires. Au début, il voulait me faire travailler de nuit. Mais la nuit, c'est fait pour s'éclater, pas pour bosser. J'ai dû longuement insister, mais il a fini pas céder.

Mais même si mon boss m'agace des fois, je suis contente de faire ce job...Et puis...C'est plutôt bien payé.
Avec Kana, quand nous avons vu la petite annonce pour ce travail, nous avons longtemps hésité. Laquelle de nous deux était la plus adaptée ?
Mais j'ai fini par y aller. Je n'ai pas forcément plus de compétences que Kana. Mais... Je sais que si Kana faisait ce job, elle boirait encore plus qu'elle ne le fait maintenant. Le patron se serait étonné de voir des bouteilles disparaître de sa cave... C'est cette raison qui m'a poussée à y aller à sa place.
Depuis, Kana a trouvé un boulot de vendeuse, et elle s'en sort plutôt pas mal. Mais elle dépense son salaire beaucoup trop vite (inutile de préciser ce qu'elle achète), ce qui fait que même avec ma paye, nos fins (et même milieux) de mois sont justes. Très justes.

Je serre les dents. Je m'étais promise cette semaine de ne pas penser à l'argent...
Je suis en train de chasser ces idées de ma tête quand mon téléphone sonne. Je décroche.

"- Allô ?
- Erza ? C'est Jubia ! Ecoute, j'ai un serice à te demander..."

Je suis surprise. D'habitude, c'est plutôt moi qui lui demande de l'aider. Financièrement parlant, évidemment.

"-Je t'écoute.
- Alors, euh... Est-ce que samedi prochain, tu peux m'accompagner à une soirée ?"

De plus en plus étonnant. Ce sont toujours nous qui proposons à Jubia des soirées. Jusqu'à maintenant, elle ne m'avait jamais invitée d'elle même.

"- Oui, ça devrait être possible.
- Oh ! Merci, Erza, vraiment ! répond t-elle d'un ton enthousiaste.
- T'inquiète, pas de quoi !
- C'est dans la boîte qui s'appelle "Black Night". Tu connais ?"

Je crois que je suis au comble de la stupeur. Black Night, c'est le genre de boîte où tu vas pour te bourrer la gueule à fond (c'est d'ailleurs l'une des boîtes préférée de Kana) fumer pas que des cigarettes, et finir la nuit dans le lit d'un parfait inconnu... Ce qui n'est absolument pas le genre de Jubia...En tout cas pas à ce point... Jubia fume et boit. Mais elle a des limites que les gens de cette boîte n'ont pas.

"- Oui, je connais...Mais qui organise cette soirée ?
- Euh...Un ami à Sherry, si j'ai bien compris. Tu vois qui c'est ?
- Sherry ? Oui, je crois.
- Tant mieux alors. On se retrouve samedi prochain ?
- Okay ça marche ! A plus !
- Oui, et merci encore !"

Je raccroche, encore un peu abasourdie. Jubia sait vraiment à quoi elle s'attend ? Moi, j'ai l'habitude, je pourrais presque dire que ce genre de soirée est "habituel" chez moi. Mais j'ai du mal à voir mon amie là dedans. C'est presque drôle d'imaginer la scène...

Je souris. Il faut bien un début à tout.

Levy.

Je referme mon casier, remet le cadenas en place et me dirige vers la salle de classe. Endore deux heures de cours et j'ai terminé. Mais deux heures de maths d'affilée, c'est pire que l'enfer... Si on exagère un petit peu.

Perdue dans mes pensées, je ne pense pas à regarder devant moi. Je bute violemment contre quelqu'un et je me retrouve par terre.

"S'cuse !"
Je relève la tête et me retrouve nez à nez avec...

"-Gajeel Redfox !
- Levy... Crevette ?"

Plus d'un mois que les cours ont commencé. Plus d'un moins que nous nous connaissons. Et il ne sait même pas mon nom de famille.

" Mcgarden ! Levy Mcgarden !
- Okay, moi c'est Bond. James Bond."

Je pouffe de rire un peu bêtement. Peut être qu'il n'est pas doué en classe, mais pour faire des vannes débiles, y'a du niveau !

"- Tu ne vas pas en cours ? Je lui demande en me relevant.
- Nan.
- Tu sèches ?!
- Ouais. Deux heures de maths attends, ça craint !
- Le prof va te tuer si il le sait...
- J'en ai franchement rien à foutre.
- Mais...
- Pas de mais, crevette ! Si il demande où je suis, je compte sur toi pour me couvrir. T'inventes une excuse bidon !
-..."

Il me passe devant puis il lance
"Merci d'avance, crevette !"

Je soupire en souriant. Incorrigible. Ce mec me fascine vraiment. Nos univers sont tellement opposés... lui, le rebelle de service et éternel redoublant, habitant en banlieue, grand (pour ne pas dire immense), et plutôt populaire.
Et puis moi, La timide, gosse de riche, petite (pour ne pas dire minuscule) et introvertie. Parfaitement inverses.

"Les contraires s'atttirent" m'a un jour dit mon amie Bisca. Mais je pense qu'il y a des limites quand même.
Lorsque j'arrive à la salle de classe, le cours est déjà commencé depuis 5 minutes. Cet idiot aura réussi à me mettre en retard... Je toque timidement à la porte et entre.

"- Tu es en retard, Levy, m'annonce le prof d'un ton accusateur.
- Je suis désolée, j'étais à mon casier...
- Bon, ça ira pour cette fois. Mais la prochaine fois, c'est un mot dans le carnet. Et sait tu ce qu'il en est de ton camarade Gajeel ?
- Euh...Il ne se sent pas bien, il est à l'infirmerie ! Dis-je en rougissant comme à chaque fois que je mens.
- Ha, très bien."

Je gagne ma place en croisant le regard bourré de sous-entendus de Bisca.
Mes rougissements perpétuels conduiront à ma perte. Je sens que je vais avoir droit à un interrogatoire à la fin du cours.

Le prof continues à parler de fonctions affines, mais je ne l'écoute pas. Je pense à Gajeel. Avant lui, je n'avais jamais été proche d'un garçon de ce genre.
Grâce à lui, je me suis bien intégrée à la classe. Au début, je restais seule, dans mon coin. Puis il est venu me parler. Et les autres ont suivi. J'ai ainsi fait la connaissance de Bisca, une fille formidable (et folle amoureuse d'un garçon d'une autre seconde, Arzack Connel) et pleine de joie de vivre. Gajeel aussi est formidable en un sens. Grâce à son aide, je ne me suis jamais sentie aussi bien dans un classe.
Je souris niaisement en pensant à tout ça. Et je ne capte même pas que le prof me regarde.

"- Levy Mcgarden ! tonne t-il soudaine tellement fort que je sursaute.
-Ou-oui monsieur !
- Qu'est ce que je viens de dire ?
- Je ne sais pas, je n'ai pas écouté...Avouais-je, gênée.
- Eh bien vous viendrez apprendre votre cours mercredi en colle !"

La première heure de colle de toute ma vie. Le choc est dur. Je m'aggripe à ma chaise. Les protesations des élèves fusent.

"-M'sieur, pas elle !
- Soyez cool !
- Elle a rien fait !"

Rien à faire. Le prof hurle, et tout le monde se tait. C'est une vraie terreur...
La fin des cours sonne enfin. Les élèves se précicpitent pour sortir. Alors que je finis de faire mon sac, le prof s'avance vers moi, menaçant. Il me tend le billet de colle à faire signer par mes parents. Youpi.

"Que cela ne se reproduise pas, Levy."
Je hoche la tête, un peu honteuse.

Puis je sors de la classe en soupirant et... J'éclate de rire sans trop savoir pourquoi, sous l'oeil ahuri de Bisca qui m'attendait pour qu'on rentre ensemble.

Une heure de colle ? J'en connais un qui se foutrait bien de ma gueule.

La vie est belle, hein Levy ? Allez, ris tant que tu peux encore le faire.


Jubia.

Rouge ? Noire ? Bleue ? Décolletée ou pas ? Courte ou longue ? Avec ou sans dentelle ?

Nous sommes samedi. Il est 21h30. Dans une demi heure, la soirée commencera. Et je n'ai toujours pas choisi quelle robe j'allais mettre...
J'en ai marre. Plus d'une heure que j'essaye et rééssaye des tenues devant Erza qui a l'air d'en avoir aussi sa claque.

"-Jubia..me supplie t-elle soudain, dépêche toi de choisir...
- Erza, s'il te plaît, ne me déconcentre pas, c'est déjà assez dur comme ça ! Je ne sais absolument pas laquelle mettre, et tu étais censée me conseiller, mais tu ne m'aide pas plus que ma lampe de bureau !
- Pff...C'est pas si important que ça !
- Détrompe toi ! Je veux montrer que j'ai oublié, que je peux être à nouveau heureuse. Tu peux comprendre ça ?! Trois mois, quasi jour pour jour. C'est bon, ça suffit maintenant ! Il faut que je passe à autre chose.
- Je te comprends, mais je vois pas le rapport avec une robe de soirée.
- Laisse tomber.
- Jubia, faut que tu comprenne que dans cette boîte, tous ce qui intéresse les gens, ce sont tes seins et ton cul. Tu pourrais y aller en sous-vêtements, ça changerait pas grand chose. Alors arrête de te casser la tête pour rien."

Silence. Cette fois, elle m'a vaincu. Je ne trouve pas d'autres arguments. Je me penche sur mon lit pour prendre la première robe qui me vient sous la main. Une robe bleue nuit, sans manches, plutôt courte. Je l'enfile, je mets une paire de boucles d'oreilles et des chaussures, tout ça en silence. Je sens le regard d'Erza sur moi. Je vérifie mon allure dans mon miroir. Pas trop mal. Alors je fixe Erza dans les yeux et je lui dis :

"Je suis prête."

Elle me fait un grand sourire, un peu moqueur sur les bords.

"- Eh ben tu vois, quand tu veux, t'es capable de comprendre certaines choses...
- Mmmpf, répliquai-je la mine boudeuse, et si on y allait ?"

Elle éclate de rire et me fait un bisou sur la joue. Puis elle m'entraîne dehors. Je ferme la porte de mon appart et je la rejoins dans la rue.

"-Bon, dit-elle, si on court, on sera peut être pas les dernière à entrer.
- Parce que...On y va à pied ? On y va pas en taxi ?"

Elle me dévisage comme si je venais de dire que je rêvais de manger le béton du trottoir.

"-Mais Jubia...Le taxi ça coûte hyper cher...
- T'inquiète pas pour ça. J'ai ce qu'il faut."

Elle me sourit, d'un air reconnaissant cette fois. Des fois c'est cool d'être blindée de thune. On monte dans une voiture garée, et dix minutes plus tard, on y est. On entend la musique d'ici. Et soudain, j'angoisse. Est ce que j'ai vraiment ma place dans cette soirée ? Erza doit sentir mon inquiètude, car elle me prend la main à la sortie du taxi. Je lui souris faiblement, et je me retourne pour payer le chauffeur. Quand celui-ci est parti, nous nous dirigeons vers l'entrée de la boîte.

" Il faut que je te dise, Jubia, que je pense que nous ne rentrerons pas ensemble, si tu vois ce que je veux dire..."

Pas la peine d'expliquer d'avantage. J'ai très bien compris ce qu'elle voulait dire. Elle terminera sûrement sa soirée dans les bras d'un mec rencontré une heure auparavant, complètement ivre et défoncée. Et si ça se trouve, ça ira de même pour moi. Même si c'est très dur à imaginer.

"Je sais, Erza. T'inquiète pas pour moi, ça ira."

Elle semble aussi un peu inquiète pour moi. C'est normal. Je lui fait un clin d'oeil pour la rassurer, et on rentre.

La musique bat son plein. On essaye tant bien que mal de se frayer un chemin parmis tout les gens qui se déhanchent, plus ou moins bourrés. Je cherche Sherry du regard. Elle me fait un signe de la main du fond de la salle. A côté d'elle un mec aux cheveux blancs au regard moqueur, et un autre avec les cheveux bleus et un tatouage autour de l'oeil. Nous nous avançons vers eux quand Erza se stoppe net.

Erza.

Oh non. Pas lui.

Gerald.

Putain. Qu'est ce qu'elle fout là ?

Erza.

Il m'a vue. Je le sais.

Gerald.

En plus, elle sait que je l'ai vue.

Erza.

Il faut que je me casse. Et vite.

Jubia.

Je ne comprends rien. Pourquoi Erza s'en va ?

"Pardon..."
Le mec au tatouage passe devant moi. Il a l'air pressé. Est ce qu'il y a un rapport avec la fuite d'Erza ? Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions. Sherry m'attrape le bras.

"-Jubia ! Tu es là ! Je t'attendais !
- Salut, Sherry !
- Tu viens, on va s'asseoir ! Je voudrais te présenter quelqu'un !" Me lance t-elle avec un clin d'oeil qui en dit long sur ses intentions.

Je regarde le "quelqu'un" en question. Je suis sûre que c'est le Lyon dont elle n'arrêtait pas de me parler. Un regard indifférent, et une cigarette à la bouche, je ne peux pas m'empêcher de le trouver charismatique.
Sherry m'entraîne. Je me retourner pour essayer de voir Erza. J'aperçois une chevelure rousse au loin. Je voudrais l'appeller, mais Sherry me pousse pour que je m'asseoie à côté d'elle. Et tout de suite après, elle engage la conversation avec ledit Lyon. Il me sourit, d'un air charmeur. Mais je me laisserai pas prendre. Tant que je ne suis sous les effets de l'alcool, je ne suis pas une fille facile. Même si Sherry ne s'était pas trompée quand elle m'affirmait qu'il était mon genre de mec.
Lorsque je me retourne encore une fois, plus aucune trace d'Erza.

Erza.

Courir avec des talons est une épreuve vraiment horrible. Mais je veux m'éloigner le plus loin possible de la boîte. Je  veux pas le revoir. Pas lui. Pas maintenant.
J'arrive dans une petite ruelle éclairée par un lampadaire. Je m'arrête pour reprendre mon souffle. Je m'asseois par terre et essaye de calmer ma respiration.

" On t'a pas dit qe c'était dangereux de traîner toute seule à cette heure ?"

Non. C'est pas vrai...

Je me retourne. Et si. C'est lui. Ses cheveux bleus, je m'en souviens très bien.

"-Pourquoi tu m'a suivie ? lui dis-je en essayant d'être la plus froide possible
- Parce que voulais te voir.
- Et pourquoi ?
- Parce que j'ai envie, c'est tout.
- Moi en tout cas, j'ai pas envie de te voir."

Il rit. Il trouve sûrement que je ne suis pas crédible. En même temps, même moi je ne suis pas sûre de ce que je dis.
Il sort une clope et l'allume. Il me souffle la fumée sur le visage. Et là, je me souviens qu'il m'avait fait exactement la même chose quand j'avais passé la nuit chez lui. L'enfoiré.
Je me relève vivement et lui attrape le bras. Ridicule. Il est bien plus fort que moi. Je suis tellement ridicule a essayer de jouer les dures que j'éclate de rire. Il paraît décontenancé. Tant mieux.

"-T'es chelou comme nana en fait...
- Je sais, répondis-je en riant.
- J'ai froid.
- Moi aussi.
- Alors, viens chez moi."

Ce n'étais pas une question. Je ne sais plus quoi dire. Pas question que j'accepte, ce serait trop facile. Mais en même temps, c'est comme si je n'avais pas envie de refuser...
Devant mon silence, il m'attrape par la taille et me balance contre son épaule, puis il commence à marcher.

"-Repose moi tout de suite ! criai-je.
- Non, pas envie."

Je me débats, j'essaye de déssérer son étrainte. Je l'entends rire par dessus son épaule. Je sais que c'est inutile. Alors je ferme les yeux. Et puis, soudain, je me rends compte de quelque chose. Je ne sais même pas comment il s'appelle.

"- C'est quoi ton nom ?" Lui demandai-je doucement.

Gerald.

Je souris. C'est vrai ça, moi non plus je sais pas comment elle s'appelle.

"-Gerald Fernandez. Et toi ?
- Erza Scarlet."

Ce nom lui convient parfaitement, vu la couleur de ses cheveux. Un rouge sombre qu'on ne peut pas oublier. De toute façon, j'suis jamais arrivé à l'oublier complètement.

Erza.

On arrive devant son immeuble. Il me dépose sur le sol. Je regarde la lune. Elle est magnifique ce soir. Presque entièrement ronde et lumineuse comme jamais. Je me sens étrangement bien.

"-Gerald !
-Ouais ?
-Regarde la lune.
- Quoi, la lune ?
- Bah, elle est belle.
- T'es vraiment folle toi...
- Et toi, t'es con."

Il hausse un sourcil d'incompréhension. J'aime être incompréhensible. Et ce soir, moi même je me comprends pas.


La folie n'est pas un défaut.



Et voilà le chapitre 4 avec un petit peu de retard ! ^^'
J'espère que vous avez aimé ! :) Le passage de fin m'a donné beaucoup de problèmes ! >.< Enfin bref, n'hésitez pas à poster vos remarques, vos critiques... Je prends tout ! ;)

A la prochaine, Lucy♥♥


Chapitre 4 : Il faut un début à tout.


Posté le 08.03.2013 à 21:55 - nombre de commentaires : 1  Nombre de vues : 657

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Chapitre 3 : Fais attention.


Lucy.

Mes talons hauts claquent sur le sol. Des boucles blondes s'échappent de mon chignon.Mais ça ne m'empêche pas de me sentir belle. Je me suis préparée deux heures dans la salle de bain pour cet évènement. J'ai bien cru que ma mère allait devenir folle...

Je passe devant une vitrine et je prends le temps de me regarder. Mon slim noir, mon top en dentelle, mon blouson en cuir, mes chaussures...Tout doit être parfait. Je rajuste mon top sur mon épaule et je ramène une mèche blonde derrière mon oreille. Et je souris. J'ai hâte, mais en même temps, j'ai peur de ce qui va se passer.

Aujourd'hui, j'ai rendez vous avec mon copain.

Sting Eucliffe, autrement dit, le mec le plus populaire du lycée. Cela fait un mois que nous sortons ensemble. Je l'ai rencontrée cet été, j'étais sur la plage avec des copines, et il es venu nous voir avec sa bande de potes. Je me suis tout de suite sentie bien avec lui. Nous nous sommes revus plusieurs fois. Et un soir, alors qu'il me raccompagnait chez moi...Il m'a embrassée. ça avait été rapide, mais suffisant pour me faire craquer pour lui définitivement. Il est parfait et il le sait, ce connard.

Je sais que beaucoup de filles me détestent depuis que je sors avec lui. Et lui, il sait que toutes les filles du lycée sont à ses pieds. Mais tout ça n'a aucune importance. Nous vivons notre histoire sans rien demander à personne.

Et je l'aime plus que n'importe qui.

Je réalise que mes mains parfaitement manucurées tremblent. Bordel, c'est pas possible d'être stressée comme ça...Mais je ne peux vraiment pas m'en empêcher. Alors j'essaye de ne plus penser à rien. Et je continue à marcher jusqu'à notre lieu de rendez-vous, un jardin public au coeur de la ville.
Lorsque j'arrive, je ne vois personne. Je regarde l'heure sur mon portable : 14h32. On avait dit 14h30 devant la grille du parc. Soit il n'est pas encore arrivé, soit...Non. Il n'est pas parti parce qu'il en avait marre d'attendre. Ce n'est pas possible. Pas pour deux minutes. Je pose mon sac par terre et j'attends. J'ai peur qu'il ne vienne pas. Qu'il me laisse là, toute seule. Si ça se trouve, il n'a jamais eu l'intention de venir.

Je commençais tout juste à lui écrire un SMS lorque je sens une main masculine m'aggriper le poignet. Je soupire de soulagement et me retourne. C'est lui. Ces cheveux encore plus blonds que les miens. Ce regard qui me fixe, et je me sens rougir jusqu'aux cheveux. Ce petit sourire en coin... Sting me contemple de la tête au pieds.

"T'es belle."

une phrase de lui suffit à me faire chavirer. Je crois que je l'aime vraiment beaucoup...trop ? Non. On aime jamais trop une personne. Et lui, je l'aime jusqu'aux étoiles.

Il m'attire à lui et nos lèvres se touchent. je passe mes bras autour de son coup. Un moment passe, notre baiser se termine et il me prends les mains. Son regard se plante dans le mien. Je sais que je ne peux pas l'éviter. Je lui ai promis.

"On va chez moi ?" Me demande t-il doucement.

Je suis plus nerveuse que jamais. Mais je lui ai promis. Je ne voulais pas le faire tout de suite, mais aujourd'hui, je sais que c'est bon. Que ce serait inutile d'attendre plus. Et que lui aussi en a envie. Et que moi aussi après tout, c'est avec lui que je veux vivre ma première fois. Alors je lui réponds
"Oui."

Il me sourit, m'embrasse doucement sur e coin des lèvres et nous partons, main dans la main. J'essaye de ne pas trembler. On arrive chez lui, il ouvre la porte, on monte dans sa chambre et...
Et ensuite, tout est allé très vite.

Il a commencé à m'embrasser, mais c'était différent des autres fois. Plus profond. Nos langues se sont rencontrées, j'avais du mal à respirer. Puis il m'a plaquée sur son lit et m'a embrassée dans le cou, laissant au passage un joli suçon en guise de souvenir, j'imagine. J'ai fermé les yeux. Il a continué de m'embrasser. Puis il m'a enlevé mon haut, ainsi que mon soutien-gorge. Par pudeur, j'ai croisé les bras sur ma poitrine. Il a sourit et m'a chuchoté à l'oreille de lui faire confiance. Puis il a continué ses baisers partout sur mon corps.

Et là, j'ai eu peur. Peur quand j'ai senti mon jean et ma culotte qui descendaient le long de mes jambes. Peur quand j'ai senti son torse nu se coller à moi. Quand je l'ai entendu enlever la boucle de sa ceinture et retirer son jean. Quand j'ai senti ses mains glisser vers mon intimité. Et surtout, quand je l'ai entendu murmurer "J'y vais. Détends toi..."


Juvia.

"-Samedi ?
-Oui. C'est un ami à moi, Lyon Bastia qui organise la fête. Je suis spure que c'est ton genre de mec...
-Hm, je verrai alors...Je te redirai.
-Franchement Jubia, je pense que tu devrais venir... C'est dans une super boîte, tu va pas louper ça !
-D'accord, j'en parle à une amie et je te rappelle.
-J'y compte bien ! Bon, allez, bisou !"

Je repose mon Iphone sur ma commode. Elle est bien gentille, Sherry mais avec toutes ces soirées de prévues, je ne sais plus où donner de la tête !

Et qui est ce Lyon dont elle n'arrête pas de me parler ces derniers temps ? J'ai l'impression qu'elle veut à tout prix me caser avec lui...

En plus, elle sort avec le meilleur ami du petit ami de Kana. Au lieu de se préoccuper des histoires d'amour des autres, elle devrait commencer par la sienne ! Non mais !

Mais bon. Je sais qu'elle se donne du mal pour moi. Que ça fait près de 3 mois que j'ai rompu avec ce salaud de Rogue, et qui depuis, je suis seule. Et que je déteste ça. Et elle le sait. Les seuls mecs qui ont essayé de m'approcher, c'était pour mon fric. Pitoyable, non ?
Alors peut être que je devrais la remercier, Sherry, pour son aide dans mes problèmes sentimentaux. Il faut faut dire que c'est plutôt une pro en matière de sentiments amoureux... pas comme moi. Devant un mec, qui me plaît, je pers tout mes moyens, et ma timidité me rends limite agressive. Mais apparemment, la timidité, c'est de famille, mes sœurs  Levy et Wendy sont les filles les plus coincées que je connaisse.
A cause du fait que nous soyons issues d'une famille aisée, les gens ont toujours été jaloux de nous. Nous étions rejetées, et nous nous laissions faire, trop timides pour faire quoi que ce soit. Mais notre mère, qui est une femme de caractère et qui tenais à notre éducation, nous as apprises à nous défendre. Aujourd'hui, nous savons parfaitement nous faire accepter, mais cela n'empêche évidemment pas que l'on soit timides...

Je soupire. Je voudrais que là, tout de suite, maintenant, un événement incroyable se produise, et me tire de cet ennui dans lequel je suis plongée. Je voudrais être à nouveau heureuse. Je me fous bien de toit ce luxe, tout ces bijoux, tout ce fric que l'on ne pourra jamais dépenser en une vie. Je veux juste être à nouveau heureuse. Je veux sourire. Sourire. SOURIRE.

Natsu.

J'arrête. Ras le bol. Je jette mon style par terre de rage et commence à me balancer violemment sur ma chaise. Putain de devoirs... A quoi ça sert ? 8 heures de cours pas jours, c'est pas suffisant, faut qu'on en rajoute plus ?  Et qu'est ce qu'il y a à comprendre dans ces foutus exercices de maths ?!
Je m'allume une cigarette et je vais la fumer près de la fenêtre de ma chambre, histoire de me calmer un peu. Je m'énerve pour un rien, et je le sais. Même des exercices de maths arrivent à me faire péter un plomb. C'est quand même un peu exagéré...
Je finis ma clope et balance le mégot par dessus la vitre (et tant pis pour le passant qui était juste en dessous à ce moment là ) et je m'allonge sur mon lit. Qu'est ce que c'est chiant, le lycée. A part les potes, bien sûr, tout y est inutile. Je sais bien que c'est pour construire notre vie future, mais c'est pas ça, la vie. Vivre, c'est pas se poser des questions et vivre du jour au lendemain. Même si ma mère me dit que c'est pas comme ça que je gagnerai du fric. L'argent. Encore une autre connerie.
J'ai besoin de me vider la tête. Alors je prends ma guitare et je commencer à jouer les accords de Heaven Forbid, de The Fray. Je me détend instantanément. C'est bien connu, la musique a le pouvoir d'apaiser les gens. Quand je joue, j'oublie tout, plus rien ne compte, juste moi qui enchaîne des notes mélodieuses qui t'envoient ailleurs.
Lorsque j'ai fini de jouer, je me sens bien. Je décide de sortir dehors, histoire de profiter un peu du temps encore doux.
J'attrape mon éternel blouson en cuir, mes clés et je sors de chez moi. J'allume une clope. J'en connais une qui m'engueulerais. Lucy ne supporte pas que je fume. Quand je suis avec elle, je n'ai pas le droit de fumer deux clopes à moins d'une heure d'intervalle. Toujours à se préoccuper des problèmes des autres. Un jour, sa gentillesse la perdra. Lucy ne sait pas dire nous, et n'importe quel connard pourrait parfaitement lui sauter dessus. Mais si un seul mec tente d'abuser d'elle, je ne répond plus de sa vie. On ne plaisante pas avec ça.

Je marche une bonne dizaine de minutes, sans trop savoir ou je vais, et je finis par atterrir dans un quartier que je ne connais absolument pas. Putain, manquait plus que je me perdre. J'essaye de me repérer, quand soudain, j'entends un cri, suivi de ricanements. Je me raidis. Puis j'entends une voix, plutôt féminine, qui gémit.

«Laissez moi...»

Encore des rires. Je me retourne, et je vois, au fond d'une ruelles, trois mecs, peut être quatre. A leur pieds, une meuf, tremblante. L'un des mecs l'immobilise en lui tenant les poignets. Et je ne veux même pas savoir ce que font les autres. Je ne sais pas qui est cette fille, mais je ne peux pas la laisser comme ça.

«- Ho, t'es qui toi ?
-Laissez-la tranquille, bande de bâtards.»

A nouveau des ricanements. Je serre les poings, j'essaye de me contenir. Un type au look bizarre s'avance. J'entends un autre crier derrière

«Vas y Midnight, pète lui la gueule !»


Premier coup. En plein dans le visage. C'est qu'il vise bien, ce salopard. Je sens un mince filet de sang m'échapper du nez, et bientôt un goût métallique vient dans jusque dans ma bouche.  Il me sourit ironiquement. Je déteste qu'on me provoque, ça me met hors de moi. Alors je réfléchis plus, et je fonce. Je donne des coups à tout ceux qui se présentent devant moi. J'enrage.
Bientôt il n'en reste plus qu'un. Mais il est plus pâle qu'un frigo. Mon regard croise le sien et il s'enfuit. Pathétique.
Je jette un regard en direction de la fille. Elle tremble encore, mais essaye péniblement de se relever. Elle a le t-shirt déchiré et un bleu au bras. Elle a sans doute essayé de se défendre du mieux qu'elle a pu. Elle remet la ceinture de sa jupe. Puis elle me regarde en souriant. J'ai jamais vu un tel sourire. Aussi franc, aussi rassuré. Ses yeux empli de larmes.

«-Merci... dit t-elle simplement.
-T'inquiète, c'est normal, j'allais pas rester là sans rien faire.
-Si tu n'étais pas arrivé, je...»

Elle se tait, baisse les yeux et se mord la lèvre. Pas besoin d'en dire plus. Si j'avais pas été là, elle se serait fait tout simplement violer.

«- Bon, j'vais y aller. Fais attention à toi, maintenant. Je serai pas toujours là ! Lui dis-je avec un grand sourire, histoire de lui redonner un peu le moral
-Oui d'accord ! Et encore merci ! »Me répondit-elle avec un faible sourire.

Je me retourne et je m'en vais. C'est alors que je l'entends crier

« Au fait ! Je m'appelle Lisana ! Et toi?»

Lisana. Joli nom. Je me retourne et je lui dis :

«Natsu.»

Elle me sourit une dernière fois et s'en va en courant dans la direction opposée.


Et voilà le troisième chapitre ! Ha, le passage de Natsu m'a donné du mal...Mais je suis plutôt contente du résultat ^.^ (celui de Jubia par contre, no comment X_x) Vos commentaire & remarques sont les bienvenus :)


Chapitre 3 : Fais attention.



Chapitre 3 : Fais attention. - photo 2


Posté le 13.02.2013 à 16:11 - nombre de commentaires : 2  Nombre de vues : 808

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Chapitre 2 : c'est toujours pareil.


Levy

Pitié.Dites moi que c'est un cauchemar, que je vais me réveiller. je ferme les yeux et les rouvre ensuite. Mais non. je suis toujours dans une salle de classe, assise au fond près de la fenêtre entourée de gens que je ne connais pas. La panique commence à monter en moi alors que je m'effroce de rester calme. je fais un bref résumé de ma situation :
- je viens d'arriver en seconde dans ce lycée et je ne connais absolument personne.
- Ma classe a l'air d'être constituée uniquement de racailles en tout genre et de filles ressemblant à des mannequins. Autant dire que je ne me sens pas vraiment à ma place.
Je rajuste mon bandeau et me recroqueville au maximum sur ma chaise. Je ne veux pas qu'on me remarque, mais vu ma petite taille, ça ne devrait pas poser de problème. Je soupire. Si c'est ça le seconde, franchement, merci ! Mais bon, notre professeur principal nous a tout expliqué ce matin. J'attend de voir la suite...

Soudain, les rires et les bavardages se taisent. Je relève la tête, et je vois que notre professeur est arrivé. Il s'assoit à son bureau et nous regarde un par un. Un silence un peu étrange s'installe. Puis, il se décide à parler.

"-Bien. Bonjour à tous. Je suis profess...
-Pardon, m'sieur !"

A nouveau silence de mort. Un garçon vient de rentrer brusquement dans la classe. Surprise, je regarde fixement le nouveau venu : Il est grand, voire très, des cheveux noirs et il est plutôt intimidant avec son regard, ses muscles et ses piercings. Les mains dans les poches de son jean, un Eastpack qui, vu son épaisseur, ne doit pas contenir grand chose et un casque autour du cou. Encore une brute épaisse.

Le prof le toise d'un air menaçant. Mais côté physique, il ne fait pas vraiment le poids face à ce nouvel élève...

"-Vous êtes en retard. -
Ouais, chuis au courant."

Des rires fusent dans la classe. J'esquisse un petit sourire.

"-Vous êtes absent depuis le début de la journée ?
- Hé ho, journée, ça va il est que 10h30... - Tout de même. vous venez d'où comme ça ? Répliqua le prof qu'on sentait agacé
. - Nulle part."

Le prof, voyant bien que ce n'était pas la peine d'insister, se contenta de dire

"-Bon, je ne vais rien dire car c'est le premier jour, mais que cela ne se reproduise plus. - Ouais.
-Allez vous asseoir là bas, près de la fenêtre, il y a une place de libre."

Je mets du temps avant de comprendre qu'il parle de la place à côté de moi. Le mec s'avance vers ma table, balance son sac dessus et s'assoit. Tous les regardes sont tournés vers lui, y compris le mien.

"- Votre nom ?
- Gajil Redfox."

Gajil. C'est donc son prénom. Le prof le regarde une dernière fois, puis il commence son discours de rentrée. De mon côté, je regarde mon nouveau voisin. Il est vraiment immense... Il doit bien faire deux têtes de plus que moi ! Intimidée, je décale ma chaise pour me coller à la fenêtre. Pas assez discrètement à priori, vu que IL le remarque. Il tourne la tête vers moi, l'air intrigué. J'ose à peine respirer, lorqu'il commence à rire.

"-Tu peux rester en place, j'vais pas te bouffer hein ! chuchota t-il
. - Euh...J-je..."

Je voudrais répliquer, mais les mots ne sortent pas de ma bouche. Je sens la gêne me monter au visage. Mais mon voisin me sourit avant de croiser les bras sur sa table et de plonger la tête dedans. Je ne peux empêcher un sourire. Ce Gajil m'a l'air d'être spécial, mais il fait naître en moi une certaine motivation.

Je me retourne vers la fenêtre. Moi, Levy Mcgarden, je ne me cacherai plus derrière ma timidité.


Gerald

Je jette les dernières canettes à la poubelle et je m'écroule sur mon canapé. Enfin terminé...Je viens de me taper deux heures de ménage dans tout mon appart. Quand même. Et seul en plus. Fallait pas compter sur les invités pour venir te donner un coup de main... Ni sur cette meuf qui s'est barrée sans rien demander. Un soir, une nuit, et puis plus rien. Er puis...je ne peux pas dire que ça ne me fait rien qu'elle soit partie. Ses cheveux rouges sombre qui lui tombaient dans le dos, ses yeux sombres, sa peau... Sa façon de chanter, de rire, de gémir quand nous...Stop, Gerald? Les coups d'un soir, je connais. Mais elle aurait quand même pu laisser son numéro... Mais non. Plus ma moindre trace de cette rouquine qui est partie aussi vite qu'elle est rentrée dans ma vie. Mais qu'est ce que je pouvais attendre de plus de cette fille de tout façon : Elle fume, boit et se drogue comme j'sais pas quoi. Si. Comme moi. Et encore.

Je venais à peine de m'affaler pour prendre un peu de repos bien mérité qu'on toque à ma porte. Putain... Pile au mauvais moment... Je me lève péniblement et je vais ouvrir. Dans l'encadrure de la porte, un mec, clope au bec, cheveux blancs en bataille, regard indifférent. Lyon Bastia. Mon meilleur pote. Il me salue d'une grande tape dans l'épaule.

"- Qu'est ce que tu fous en calebard à cette heure ? me demande t-il.
- Je viens de ranger tout l'appart. Donc si tu venais pour me filer un coup de main, c'est trop tard.
- Oh t'inquiète, je venais pas pour t'aider ! Répliqua t-il avec un grand sourire
- Mouais, ça m'aurait étonné aussi..."

Il rit et rentre dans mon salon, s'assoit sur mon canapé et pose ses pieds sur la table basse. Ce mec est vraiment sans-gêne.

"- T'as pas à boire ? -
Nan, avec la fête d'hier...
- Ah ouais... et avec la rouquine ?
- Bah, j'ai conclus quoi.
- Tu l'a pécho ?
- Ouais."

Il me lance un clin d'oeil accompagné d'un pouce en l'air. Je souris. Mais cette scène me donner une impression de déjà vu. Cette conversation, je l'ai déjà eue tellement de fois... Juste le nom de la fille qui change. La blonde, la brunette... Elles y passent toutes.

Lyon se redresse pour terminer sa clope et la balance dans le cendrier posé sur la table. Tout ça avec une nonchalence qui me fascine. Il est comme ça. Il se fout de tout, il pose pas de questions et fait sa vie sans rien demander à personne.

"-J'organise une grosse soirée en boîte pour mon anniv' samedi prochain, lâcha t-il, l'air de rien. Tu viendras ?
- Ouais, t'inquiète, répliquai-je.
- Nickel, poto
! - T'étais venu pour me dire ça ?
- On peut rien  te cacher.
- Allez vas y, fous toi de ma gueule..."

Il rit. Je soupire. Puis il me serre la main et s'en va, me laissant là, planté dans mon salon. Je vais dans ma chambre et m'allonge sur mon  lit.

Encore une soirée. Je connais les scénario par coeur. La musique à fond, les cocktails hyper forts, la beuh, les meufs. Bon.
Et après ?


Oui, et après ? L'avenir est plus qu'incertain.


Kana

Putain. j'ai jamais eu aussi mal à la tête de toute ma courte existence. Eh bah ça m'apprendra, tiens. Mais je sais très bien au fond de moi que cette douleur ne pourra jamais me faire arrêter de boire. Je ne peux pas. C'est ainsi que va la vie. Et j'aime ça.

Une clé tourne dans la porte, je me relève tant bien que mal, et j'aperçois une chevelure rousse, en robe noire pluôt sexy et talons hauts. Erza Scarlett. Ma meilleure amie, ma coloc', ma tout ce que vous voulez. L'une des seules raisons pour laquelle je me bats au quotidien, l'une de mes seules raison de sourire.

"-Déjà de retour, ma rouquine ? lançai-je avec un petit sourire.
- Tu voulais quoi ? Que je me marie avec lui ?
- T'es conne. C'était bien au moins ?
- J'sais pas, j'men rappelle pas trop..."

Pas la peine de demander pourquoi. Du doigt, je lui désigne une enveloppe ouverte sur la table de notre micro salon de studio.

"- C'est quoi ? me demande t-elle.
- C'est pas rapport à notre loyer.
-Et alors ?
- Et alors, on est dans la merde."

Elle soupire, prend la lettre et la lit, puis elle penche la tête sur le côté, comme à chaque fois qu'lle réfléchit.

"- On peut demander à Jubia de nous avancer.
- Erza, on lui doit déjà un paquet d'argent. Si on lui demande encore, on sera jamais capables de tout lui rembourser.
- C'est vrai..."

Elle jette la lettre et s'allonge sur le sol
" Je hais les gosses de riches."

C'est vrai que eux, ils peuvent dépenser sans compter. Le père de Jubia est patron d'une grosse entreprise, et sa mère tient un magasin de luxe. Autant dire que côté fric, elle a pas de problème. Y'a qu'à voir son appart. Immence, en plein coeur de la ville. Même si je le voulais, je pourrais jamais avoir un appart comme ça. Mais bon, elle a pas de soucis à faire vu que ce sont ses parents qui payent tout...Et faut voir les fringues qu'elle a... Y'a de quoi être jalouse ! Côté argent, l'avenir va plutôt bien pour elle. Pareil pour ses soeurs, Levy et Wendy Mcgarden. Une vie plaqué or, un avenir en diamants. Qu'est ce que j'aimerais pouvoir vivre sans me poser de questions sur mon budget. C'est vrai que des fois, je suis un peu jalouse, de Jubia. Toutes ses robes, ses chaussures, ses bijoux... Et en plus de ça, elle est belle. Des grands yeux bleus, une peau laiteuse, un corps divin, une poitrine avantageuse et de longs cheveux bleux bouclés sublimes. J'ai de quoi l'envier. Sauf sur la poitrine, peut être. Mais il faut pas se tromper. Jubia, je l'adore, elle fume, elle boit, elle vit. Comme moi. Comme nous.


Je soupire. Je devrais un peu, à mon avenir. Mais pour l'instant, j'ai mieux à faire. J'attrape la bouteille de vodka, en boit une gorgée et me dirige vers la porte d'entrée. Je regarde une dernière fois Erza avant de m'en aller. Elle dort allongée à même le sol. J'imagine que sa nuit a dû être agitée... J'esquisse un sourire à cette pensée et je sors. Je dévale les trois étages de notre immeuble sans ascenseur et je sors. On est en plein hiver, et je ne suis vêtue que d'un débardeur avec un gilet tout fin. Mais vous savez quoi ? Je m'en fous.

Je marche dans les rues de la ville, je tourne, je suis un chemin que je connais, je sais à quoi il va me mener. Ou plutôt à qui. Je marche encore un peu puis j'arrive à destination. Il est là. Il m'attend. Je m'approche doucement de lui. Im me sourit et m'embrasse. Je me serre encore plus contre lui et il me prend par la taille.
Je ferme les yeux. Je me sens bien. Avec ce mec, j'arrive à tout oublier.

Et pendant un moment, les problèmes de loyer, ma dépendance à l'alcool, mon putain de quotidien me parraissent bien loin.



Le bonheur est éphémère.


Je sais que j'ai mis énormément de temps à faire ce deuxième chapitre et je vais vraiment désolée... Je vais essayer de faire de mon  mieux pour le troisième, mais il est déjà en cours de rédaction !
Mais est ce que ce chapitre vous a plu ? Vos questions, remarques, attentes pour la suite ? Vos commentaires sont les bienvenus ! ;)


Chapitre 2 : c'est toujours pareil.



Chapitre 2 : c'est toujours pareil. - photo 2


Posté le 03.02.2013 à 16:10 - nombre de commentaires : 4  Nombre de vues : 774

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Chapitre 1 : On se fout de tout.


Lucy

Je regarde mon réveil. 6H19. Dans moins d'un quart d'heure, je vais devoir me lever... Fait chier ! Je me retourne dans mon lit pour essayer de profiter des dernières minutes de sommeil qu'il me reste. Mais un instant après, des bip-bip incessants envahissent ma chambre. Putain... je regarde à nouveau ce foutu réveil : 6h30. Onze minutes se sont écoulées, mais j'ai l'impression de n'avoir dormi que trente secondes. Le temps passe vraiment trop vite.
Avec un effort surhumain, j'arrive à me lever et à éteindre mon instrument de torture. Il faut dire qu'aujourd'hui, c'est vraiment pas un jour pour flemmarder. C'est la rentrée. Et moi, je rentre en première. Donc, j'ai plutôt pas intérêt à arriver en retard au lycée. Je me dirige d'un pas ensommeillé vers la salle de bain. Je compte bien sur la douche pour me réveiller définitivement. Je fais couler le jet, j'enlève mon superbe pyjama Winnie l'ourson et je rentre dans la cabine. Comme chaque matin, je mets des heures à me laver, me sécher et me brosser les cheveux. Mais le résultat final n'est pas si mal : Ils retombent en une cascade blondes sur mes épaules. Bon, les cheveux, c'est fait. Maintenant, les fringues. Debout devant mon armoire, j'hésite. Le jour de la rentrée, faut être classe, mais assez sobre, pour pas qu'on te juge trop tôt. Donc on oublie le legging noir bien moulant et les talons de 10 centimètres de haut, un peu trop pute à mon goût. Je finis par me décider : J'enfile un slim bleu marine, avec un débardeur et une chemise en jean. Je rajoute ma Ice-Watch blanche et des créoles argent. Nickel. Avec mes Vans noires, ce sera même parfait. Satisfaite, je prend mon Blackberry posé sur mon bureau. Pas de nouveaux messages. Les veilles de rentrée, tout le monde se couche tôt histoire d'essayer d'avoir une tête potable le lendemain. Donc, pas de textos avec les potes jusqu'à pas d'heure. Je descends dans la cuisine. Ma mère est là, en train de boire un café.

«- Salut m'man !
-Déjà levée ? A cette heure là normalement, je suis obligée de te secouer pour que tu te réveilles.
-M'man, s'te plaît...»

Ma mère a toujours une petite remarque en réserve. Toujours.
J'attrape les céréales, les verse dans un bol avec du lait et commence à manger sans apétit. J'ai jamais faim le matin. Ma mère pose sa tasse de café et me demande :

«- Alors, prête pour ta rentrée en première ?
-Mouais... on va dire ça... répondis-je, pas très convaicue.
-Tu verras bien de toute façon ma chérie ! »

Et elle part dans le salon avec sa tasse. Elle a raison. Je verrai bien. Je mets mon bol dans l'évier et je monte me préparer. Opération maquillage.

Eye liner, crayon, mascara. Simple, mais suffisant pour souligner mes yeux chocolats. Mais j'ai à peine commencé à mettre le crayon que mon portable vibre dans ma poche. Un message.

« T où ? Chuis à l'arrêt de bus !»
de : Natsu à 7:38.

7h38 ! Déjà ! Je finis en quatrième vitesse ma mise en beauté, passe dans ma chambre prendre mon Longchamps, enfile mes chaussures et descend l'escalier. Je gueule un «à ce soir» destiné à ma mère et je sors. Faut vraiment pas que je loupe mon bus, merde !

Après cinq minutes de course, j'arrive à l'arrêt de bus. Natsu est là, ce qui veut dire que le bus n'est pas encore arrivé. Ouf. Il me voit et se dirige vers moi. Il enlève sa clope de sa bouche et m'embrasse sur la joue. Je me regarde et lui sourit.

Natsu et moi, on est vraiment super proches. Je l'ai rencontré l'année dernière, en début de seconde. On s'est tout de suite bien entendu. Depuis, on est inséparables. On rigole, on se confie, on délire... Bref. C'est mon meilleur ami.

«- Pas trop crevée Luce ?
-Que dalle ! Je reste pas sur Facebook jusqu'à deux heures du mat', MOI !
-Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler...
-Bah voyons. »

On se taquine, on rigole... puis le bus arrive. Direction le lyvée. Une fois assise, je soupire : Et c'est reparti pour une année...




Erza

Je me réveille dans une chambre que je ne connais pas. Mais bon. Je commence à avoir l'habitude. Je m'assois dans ce lit inconnu et les draps tombent, dévoilant mon corps nu. Voilà qui en dit long sur mes activités d'hier soir... Je soupire et me tourne vers le corps inanimé à côté de moi. Pas besoin de soulever les draps pour savoir qu'il est nu aussi. Je regarde son visage : Des mèches de cheveux bleues lui tombent devant le visage. Mais j'arrive à remarquer une sorte de tatouage qui lui encadre l'œil droit. Pas mal. J'essaye tant bien que mal de me souvenir de ma soirée d'hier mais tout ce qui me vient à l'esprit est... un énorme mal de crâne. J'ai la gueule de bois, c'est un indice. Je regarde autour de moi. Un cendrier rempli de pétard et à côté, il y a même une seringue. C'est bon. Plus besoin de réfléchir. On a bu, on s'est drogué... Et on a couché ensemble. Rien de bien étonnant. Comme je vous le disais, j'ai l'habitude.
Je me lève d'un pas mal assuré, enfile mon soutien-gorge et ma culotte qui traînent par terre et sort de la chambre. J'arrive dans le salon, ou du moins ce qui devait ressemble à un salon avant : Des canettes partout, des joints et des clopes pleins les cendriers, des restes de pizza, des boîtes de capotes... Bref, le bordel. Sans compter les meubles renversés et le sol pas vraiment clean. Au fond de ce foutoir, j'aperçois une porte, que j'ouvre : la cuisine, alias la pièce que je cherchais. J'allume ce que j pense être une machine à café et me met à la recherche d'une tasse.

« Déjà levée ? »

La voix surgit derrière moi. Je sursaute et laisse tomber la tasse que je tenais entre mes mains. Elle éclate en mille morceaux. Le bruit résonne affreusement dans ma tête? Putain de gueule de bois. J'entends soupirer derrière moi.

«- Merci. Comme si je n'avais pas assez avec le bordel dans mon salon.
-Pardon, dis-je d'un ton un peu sec.»

Je n'ai aucune envie de faire la conversation. Juste de boire mon café et de me tirer d'ici. Repartir faire la fête, fumer, boire, baiser. Repartir foutre ma vie en l'air.

Le mec allume une cigarette et souffle la fumée sur moi. Je me prend tout dans la gueule. Je lui fais ce regard noir dont j'ai le secret. Il a un sourire en coin et me regarde l'air moqueur.

« En voilà une façon de se balader dans un appart...»

Soutif en dentelle et culotte noire assortie. C'est vrai que je ne suis pas très habillée, mais je m'en fous. Je suis pas pudique. Je lui rend son regarde moqueur et j'ajoute :

« C'est pas toi qui va t'en plaindre, hein ? »

Il arque un sourcil. Je l'ai eu. Je souris et quitte la pièce le laissant en plan. Je me dirige vers la chambre et je ramasse ma robe qui traîne par terre pour l'enfiler. Une robe noire avec un décolletée plongeant et une fente sur le côté. Une robe de pute. J'enfile mes talons Louboutin et ramasse mon paquet de clopes, des Lucky Strike. Je me taille discrètement par la porte d'entrée. Juste une nuit et je me tire, c'est comme ça, les plans cul. Je sors de l'immeuble et je m'allume une clope. Le contraste entre le froid dehors et la brûlure dans mes poumons... J'adore cette sensation. Mais bon. J'ai froid. J'ai faim. Je suis crevée. Je veux rentrer chez moi retrouver ma coloc alcoolique, qui est entre autre ma meilleure amie. Je tourne les talons et je m'en vais vers ma rue, la clope dans la bouche, fringuée comme une traînée, avec la gueule de bois, et je viens de coucher avec un énième mec. J'ai 20 ans et je le vis à fond.




Grey

Je regarde les gens arriver peu à peu dans la salle de classe. Bordel, y'a que des putes et des ringards dans cette classe ou quoi ? Une meuf passe la porte en gloussant bêtement. Elle a dû faire une overdose de fond de teint. Les fesses bien en arrière, les fringues moulants comme il faut; les talons de chais pas combien de centimètres. Et allez, une de plus... Mais derrière ce pot de peinture ambulant, j'aperçois une touffe blonde que je connais bien. Lucy Heartfilia. Enfin une tête connue ! Je l'interpelle, et me sourit et se dirige vers moi, son visage semble soulagé. Elle soit sûrement penser la même chose que moi.
Elle me fait la bise et s'affale sur la chaise libre à côté de moi.
«- J'suis rassurée... Enfin quelqu'un que je connais et que j'apprécie un minimum ! »

Je souris. Lucy Hearfilia m'apprécie. Je prend le temps... d'apprécier ce compliment, vu qu'ils sont plutôt rares dans la bouche de la blonde. Surtout envers moi.
Faut dire que Lucy et moi, ça a pas toujours été ça. L'année dernière, on pouvait pas se piffer. On se gueulait dessus chaque fois qu'on se croisant dans les couloirs du bahut. Mais grâce à Natsu, ça va mieux. On traîne même ensemble dans la même groupe de potes. Et maintenant, comme elle vient de le dire, on... s'apprécie.

«- C'est sûr que côté classe, j'ai vu mieux.
-Carrément ! Dit-elle en soupirant, reste à voir les profs et l'emploi du temps...
-Ouais ben vu notre chance, je m'attends au pire... »

Elle rit et sort sa trousse de son sac. Je l'imite et à ce moment là, notre professeur rentre. La première chose qu'il fait c'est de gueuler «SILENCE !» à travers la classe.

« Qu'est ce que j'te disais...» Dis-je à l'intention de la chevelure blonde à côté de moi.
Elle rigole et moi je peux pas m'empêcher de sourire.
Et j'me dit qu'au fond, j'aurai pu tomber plus mal.



Tout semble tranquille. Mais au fond rien n'est parfait.





Et voilàà  :D Le premier chapitre en ligne ! Alors, est ce que ça vous a plu ? Vos impressions ? ;)

Lucy My <3 <3


Chapitre 1 : On se fout de tout.



Chapitre 1 : On se fout de tout.   - photo 2


Posté le 09.01.2013 à 22:09 - nombre de commentaires : 4  Nombre de vues : 814

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Celles là sont super belles non ? *-*


Enfin bref. C'était mon p'tit article shoes du moment ! :3 A la prochaine les gens  ! <3

Celles là sont super belles non ? *-*


Posté le 09.01.2013 à 22:06 - nombre de commentaires : 3  Nombre de vues : 674

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OMFG...


Avez vous ou voulez vous des Vans ? Si vous en avez, comment sont elles, et si vous en voulez, lesquelles voulez vous ?
Moi, j'en ai des noires basiques. :)

Préférez vous les Vans ou les Bensimon ?


OMFG...


Posté le 09.01.2013 à 22:04 - nombre de commentaires : 2  Nombre de vues : 575

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So beautiful shoes !


oday, j'vais vous parler un peu de mode. Plus précisement de chaussures. Et encore plus précisément des VANS


So... Une nouvelle sorte de Vans est sortie, ce sont les Vans Galaxy, et...Je les trouve tout simplement sublimes ! *-*


So beautiful shoes !


Posté le 09.01.2013 à 22:02 - nombre de commentaires : 2  Nombre de vues : 611

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Aussi...


Cette version n'est par contre pas très connue. Mais ça ne fait rien... car la chanson de PSY a dépassé le million de vues, passant devant Call me Maybe, de la chanteuse canadienne Carly Rae Jespen !

Bref, le Gangnam style est un buzz énorme, mais avant tout une chanson géniale et entraînante, qui, j'espère, aidera la k-pop à se propager en France ! Pouvoir entendre Big Bang un jour sur NRJ... le rêve, non ? ;)

Quelle version du Gangam Style préférez vous ? Celle de PSY ou celle de HyunA ? Perso j'préfère celle de PSY, mais je trouve ça trop chou quand HyunA dit "Oppa Gangnam Style" *-*

Sur ce... à la prochaine ! ;) And remember...If today is a bad day...


Aussi...


Posté le 09.01.2013 à 22:01 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 547

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Psy


Vous voyez cette sexy lady à côté de PSY ? C'est HyunA, une des chanteuses du groupe 4minute. C'est aussi elle qui a été élue la deuxième femme la plus sexy de Corée. (quand on voit ses clip, on comprend pourquoi...)

Bref, cette collaboration avec l'auteur du Gangnam style lui a valu sa propre version de la chanson !



Posté le 09.01.2013 à 21:59 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 568

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Do you have the Gangnam Style ? ;)


Vous connaissez forcément, ou vous avez peut être écouté sans savoir de quoi il s'agit...
La chanson du chanteur de k-pop PSY qui fait le buzz dans le monde entier...

Au début, la chanson était célèbre...mais uniquement en Corée. Puis elle s'espt propagée aux Etats-Unis, puis en Europe... Et ajourd'hui... Le monde entier a le gangnam style ! ;)

C'est le Gangnam Style ! :D




Do you have the Gangnam Style ? ;)



Do you have the Gangnam Style ? ;) - photo 2




Posté le 09.01.2013 à 21:58 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 529

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