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Fiction n°1 : Chapitre 23


Chapitre 23
Comme je l’ai dit précédemment, ce chapitre est spécial. Pourquoi ? Lisez bien. Ce chapitre sera uniquement en narration de Violetta. RDV au prochain « PDV de moi » !

PDV de Violetta
Aujourd’hui, je ne vais pas au Studio. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui est le jour où j’ai dit mes tous premiers mots à ma mère, juste avant son (dernier) grand concert : « Je t’aime Maman ». Oui, aujourd’hui est la mort de ma mère. Et c’est pour ça que je ne vais pas au Studio. Pour passer la journée avec ma mère. Je suis au cimetière. Je me souviens de l’endroit, j’y suis y allée l’année dernière. Il y a école, aussi, aujourd’hui. Nous sommes Lundi. Lundi 6 Mars 2014. Le jour de son dernier concert… et de mes quatre premiers mots. Arrivée devant sa tombe, je ne peux m’empêcher de pleurer. Et d’ailleurs, je ne les aurai pas retenues. Les larmes coulaient le long de mes joues. Normalement, je suis là, avec mes frères et mon père… Et Angie, Ramaillo et Olga. Mes pleurs redoublèrent. Comment est-ce qu’ils ont pu… me cacher ça ? Comment ? Non, impossible… Ils… mes frères… mes propres frères… Fédé et Maxi… Mes pleurs redoublèrent encore une fois. Je sentis soudain deux mains se poser sur mes épaules. Je n’avais pas besoin de me retourner. Je savais qui c’étaient.
Moi : *sanglote* Je ne veux pas vous voir ! Ni vous parler ! Allez-vous-en !
?? : Vilu…
Moi : Ne m’appelle pas comme ça, Maxi ! Je te déteste ! Vous déteste ! Toi et Fédé ! Allez-vous-en, tous les deux ! Vous viendrez plus tard !
Quelqu’un me prit dans ses bras. Mais je le repoussais (je précise que mes mains cachaient mes yeux jusque là).
Moi : Fédé, lâche-moi !
Mon frère me regarda tristement avant de partir avec Maxi. J’attendis qu’ils disparaissent de mon champ de vision avant de me retourner pour parler avec ma mère.
Moi : *sanglote encore plus* Maman… si tu savais à quel point tu me manques… Pourquoi, pourquoi est-ce que tu nous as pas dit pour ton cancer ? Papa aurait pu appeler des médecins pour toi…  Mais tu as préféré ne rien dire… Pourquoi, Maman ? Pourquoi ? Tu nous manques tellement… Tu me manques… Je n’arrive pas à croire ce qui s’est passé avant-hier… Maman, qu’aurais-tu fais à ma place ? Aurais-tu réagis comme moi ? Ne pas leur parler, leur en vouloir ? S’isolez, allez chez ses beaux-parents ? Non, toi, tu aurais trouvé refuge auprès de la musique. Tu aurais composé, chanté, joué du piano… Tu te serais enfermée dans la musique, dans le monde de la musique… Trouver refuge auprès de tes amies, aussi. Mais tu vois, ce n’est pas si facile… Tu partageais la musique avec papa, mais vous ne vous voyiez pas au Studio… quand tu y étais pour enseigner, ou alors en concert… Mais moi, je ne peu pas… je suis au lycée, le même que les garçons… Et puis, pareil au Studio… la même classe qu’eux… Et puis, il y a grand-père et Angie, aussi… ils m’ont caché la vérité… Pourquoi ? Pourquoi ont-ils fait ça ? Maman, qu’aurais-tu fais si tu te serais trouvée dans la même situation que moi ? Avoir partout où on va des personnes à qui l’on en veut ? Encore une fois, tu te serais réfugiée dans le monde la musique. Tu serais avec tes amies, tu serais si douce avec les personnes à qui tu en veux… ils auront du remord… mais maman, cette situation est tellement délicate ! Maman, que dois-je faire ? Maman… aide moi, s’il te plait… Je t’aime…
Je m’arrêtais de parler. Je pleurais beaucoup trop pour continuer de parler. Déballer mon cœur à ma mère, c’était la seule chose que je pouvais faire. Je me calmais, mais pleurais toujours.
Moi : Et, qu’aurais-tu dis à ton père s’il t’aurait dit que tu te marierais pour de l’argent ? Qu’aurais-tu fais, là aussi ? Tu aurais, encore une fois, demander du secours à la musique… car oui, la musique est notre passion… notre passion à tous. C’est ça qui nous lis tous. Maman… si seulement Ana était là… j’aimerai tellement qu’elle soit là, pour me soutenir avec mes amies… Maman…
Je m’arrêtais de parler lorsque je sentis une main douce et familière se poser sur mon épaule. Une vague de parfum, MON parfum, NOTRE parfum préféré.
Moi : *me retourne et lui saute au cou* ANA !
Analah : *sourit* Oui, c’est moi, ma chérie. Ca fait tellement longtemps !
Moi : Et comment !
Annalah Elena Castillo. 14 ans, une des grandes stars de la musique. Ma cousine préféré ! (Conscience : Euh… en même temps, c’est la seule. Moi : Chut ! Tu gâches la magie des retrouvailles !) On ne s’est pas vue depuis au moins 7 ans. Reine des plans et des manigances de plans pour former des couples (la phrase n’a pas vraiment de sens ! ^^’’) (Et elle est meilleure que Ludmila ! ;)). Quand elle manigance quelque chose, on peu s’en douter, mais, très vite, les doutes s’envolent. Oui, je pense comme vous : comment fait-elle ? Même Ludmila ne peu pas faire ça ! (Que les doutes des personnes s’envolent !)
Moi : Tu m’as tellement manquée, Ana !
Analah : Toi aussi, Vilu chérie !
On se serra dans les bras. Elle m’a tellement manquée !
Moi : Qu’est-ce que tu fais là ?
Analah : Ce n’est pas très gentil de ne pas t’en rappeler !
Cette phrase me fit « tilt » dans ma tête.
Moi : Tes premiers mots à toi aussi ! On était tous là, et tu étais là ! Tes premiers mots n’étaient pas à Tante Elena mais à Maman !
Analah : *souris* Exact !
Moi : Tu es venue pour…
Analah : Un, de te consoler de cette histoire, deux, me recueillir sur la tombe de Tante Maria, trois, de m’inscrire au Studio, quatre, manigancer un plan pour quelque chose.
A cette phrase, je tendis l’oreille. Manigancer un plan ! Qui en est/sont la/les victime(s) ? Mais bon, on parlera de ça plus tard. Analah se tourna vers la tombe.
Analah : Eh bien, coucou Tante Maria. C’est moi Analah. Te souviens-tu de mes premiers mots ? « Je t’aime, Tata « Maia » ! » Mes premiers mots ! Te souviens-tu de la tête de Papa et Maman, déçus que mes premiers mots ne soient pas pour eux ? Te souviens-tu de ce sourire que tu avais après que j’ai prononcé ces mots ? Je sais que tu t’en souviens. Pourquoi n’as-tu rien dit de ton cancer ? Je me souviendrai toute ma vie du jour où Papa, Maman, Oncle German, Antonio, Angelica, Tante Angie, Vilu, Fédé et Maxi et moi avions vu ta mort. Je me souviendrai aussi du lendemain, où un médecin nous a annoncé que tu avais un cancer. Nous étions tous triste et déçus que tu nous ais rien dis. Pourquoi, Tante Maria ? Je ne t’en veux pas, ni Vilu, j’en suis sure. Mais seulement, tu pouvais nous le dire ! Tu savais que tu allais mourir à minuit, que ton cœur lâcherait alors que tu serais en train de chanter et de danser. Tu savais que c’étais la dernière fois que tu nous voyais. Mais, tu aurais pu nous dire, nous prévenir, avant ! Mais ce qui est fait est fait… Je ne t’en veux pas, Tante Maria. Ni Vilu. Je t’aime, Tante Maria.
J’acquiesçais. Oui, je n’en voulais pas à Maman, de nous avoir rien dit. Et comme le dit si bien ma chère cousine, ce qui est fait est fait. Mais Maman me manque… nous manque… Les larmes recommencèrent à tomber. Même Ana pleurait. C’était rare, et ce jour fait partit des exceptions. Ana me prit dans ses bras.
Analah : A moi aussi, elle me manque. Courage, Vilu. Un jour, tout reviendra comme avant.
Que veut-elle dire par là ? 

Hey ! Comment ça va ? Moi, je vais bien. Voici le chapitre 23. Il est spécial, seulement consacré à l'anniversaire de la mort de Maria. Analah un est personnage que j'ai inventé, ne cherchez pas. Il y en aura d'autre. Un autre pour commencer. Après, je sais pas... On verra. Ah si ! Je sais ! Je vais en rajouter un 3e ! Enfin bref, j'espère que ce chapitre vous a plus, comme tous les autres d'ailleurs.
6 coms pour la suite.
Salut ! ;) :3 <3



Posté le 18.07.2014 à 23:00 - nombre de commentaires : 13  Nombre de vues : 723
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fairytini, le 20.07.2014 à 18:53

Merci !
Merci ! Je me suis inspirée d'un nom d'une autre fiction d'un sujet totalement différent ^^'
:)
:D

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