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Débuts éternels chapitre 1 : Le papillon et la poupée de porcelaine


                                   Le papillon
                                         et
                                la poupée de                
                                   porcelaine
 



Quand on regarde la vie en face,on se rend compte qu'elle est cruelle,sans pitié.Mais c'est comme ça et de toute façons je n'avais pas le choix.Ma mère avait rejoint les Cieux,a cause d'un accident de voiture.Mon père aussi,à l'asile toute fois.Moi,j’espère que le jour où je mourrais,ce sera de la maladie d’Alzheimer,afin de ne plus pouvoir me souvenir de ces tristes images.
En bref,il ne me restait plus que ma grande cousine,Mya.Mariée à Yacim,elle a accepté de me recevoir chez elle.

-Alors Petite-Plume-Rose,Intervint ma nouvelle tutrice,on ne t'entend plus!

Elle avait utilisé mon vrai prénom,100 % indien,que je cachais sous un faux nom:Ellyna.Je ne voulais pas que l'on me ridiculise au lycée,ou même que l'on connaisse mes origines.

-Veux-tu parler de mes pensée?répondis-je ironiquement mais poliment quand même,car vois-tu,cela ne me donne pas un immense plaisir.Et,d’ailleurs,si tu les connaissais tu serais tout de suite moins joyeuse.

Dans son coins,Yacim pouffa.

-Petite-Plume-Rose Couffy.Fais attention à ce que tu dis.Si je te reprend à me dire pareils idioties...

-Calme toi Mya,intervint Yacim.

Mya était belle.La peau beige-l’exception de la famille-,les cheveux noirs tintés de mèches violettes et les yeux en amandes.
Yacim était très beau aussi.Ses cheveux bruns lui tombant sur les épaules,sa peau brune-rouge,les yeux d'un noir d'encre.100 % indien !
Moi,je me trouvais bof-bof.Mes seuls attributs « convenables »étaient mes cheveux et mes yeux.Les premiers sont roux-une très,très rare exception-et me tombent ondulés jusqu’à la taille.Les deuxièmes sont verts et brillants.Le reste,je n'aime pas.
Je  regardais le paysage qui défilait rapidement devant mes yeux,derrière la vitre.Je quittais la grande ville que j'aimais tant en direction de l'aéroport.Là bas,nous prendrons un avion en direction de l'Australie,dans un coins perdu où l'on parlait français,que l'on appelait...

-Yacim,tu peux me rappeler où on va ?lensais-je

-Bien sure!Nous allons en Australie,dans la maison de mon vieux oncle Hernest,décédé l'année dernière,dans le village de Piantallina.Tu verras,tu t'y plaira:les plages y sont magnifiques,le lycée est vaste,il y a un hôpital et une poste à proximité,ainsi qu'un parc animalier,une sorte de réserve naturelle.

-Et...tu es sur que tout le monde parle français ?

-Absolument certain.Il y a bien longtemps,des français ont découvert ce terrain.Ils se le sont appropriés et ont amenés leur famille,française aussi.Ils ont amenés leurs amis et tous étaient français.Et donc,tout les habitants de Piantallina sont d'origines françaises.

-Okkk....C'était pas la peine d'en faire un roman mais bon...merci !

-Mais de rien !

Voilà,il a tout dis à ma place.Non que j'en suis mécontente,mais bon...ce sont mes pensées!Au final,j'avais cas ne pas demander...

-Et au fait,c'est loins d'ici?repris-je

Cette foi-ci,ce fut Mya qui répondit :

-Assez,oui.Il faut trois heures d'avion et quatre heure de voiture là bas.

-Ok.Et,l'aéroport est à... ?

-Une heure d'ici,termina ma tutrice.

Super,le voyage dure huit heure complètes.Huit heure d’ennuis et de désespoir.Je regardais le paysage,pensant que jamais je n'aurais de vie heureuse.Si ma vie était un livre,il ne se terminera jamais par « ils eurent beaucoup d'enfants et vécurent heureux jusqu'à la fin des temps ».

La  vie n'est pas un conte de fées,c'est un conte d’ennui et de désespoir.Du moins,c'est le mien.Chez d'autres,au contraire,le bonheur est imminent,présent depuis toujours.

J'étais comme un papillon dans les mains d'une petite fille têtue.Jamais elle ne le lâchera.Elle le laissera là,enfermé entre ses mains,ou dans un bocal  les jours de classe.Le papillon,lui,ne cherche qu'à s'envoler et retrouver les siens,dans le paysage de sa naissance.Mais il ne vivra jamais assez longtemps pour voir son désir devenir réalité.La petite fille le chéri,l'aime,mais elle ne comprends pas son désir de partir.Elle le gardera à jamais,enfermé entre ses mains délicates.



somaire: http://akallia.blogizz.com/blog-266957-sommaire.html


Posté le 30.07.2013 à 14:49 - nombre de commentaires : 0  Nombre de vues : 232
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Pour info, je suis en vacances depuis le 20-07-2014. A bientôt !



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